- J'aimerais souligner la mémoire du Jour du Souvenir. Souvenons-nous des sacrifices de nos ancêtres canadiens. Le Canada s'est vaillamment battu pour sauver la France et l'Angleterre de l'agression Allemande appuyée par ses alliées de la Triplice. Le Canada a aussi donné à cette journée son emblématique coquelicot grâce au poème du Lieutenant Colonel John McCrea, médecin militaire canadien. Il rendait ainsi hommage aux gens ayant perdu la vie durant la Grande Guerre. Pour de plus amples explications sur le pourquoi du coquelicot: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_souvenir.
- Texte français
-
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.À vous jeunes désabusés,
Texte original anglais
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.We are the dead. Short days ago,
Take up our quarrel with the foe:
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields - La manifestation "Majesty go home" du RRQ a été un échec monumental. La foule avait moins de 200 personnes et elle s'est discréditée en agissant comme une masse d'adolescents en manque d'adrénaline. Évidemment, il y avait une pancarte scandant:"Palestine-Québec même combat." J'oubliais qu'il y a un mur de l'apartheid à la frontière québeco-ontarienne, que les Ontariens occupent avec des chars d'assaut 93% de notre territoire, qu'on ne peut travailler en Ontario sans un laisser-passer et qu'on ne peut militer pour la cause souverainiste sous peine d'avoir une balle dans la tête. Notice pour le RRQ: je suis sarcastique au cas où vous ne l'auriez pas deviné. Vaut mieux être clair avec des individus mentalement dérangés par de tels délires. Malgré mon opinion anti-monarchiste, je lève mon chapeau au Prince Charles qui a souligné de belle façon le Jour du Souvenir (http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/11/20091111-201835.html). RRQ, qu'avez-vous fait pour souligner le Jour du Souvenir?
- J'ai cru remarquer qu'on me censure sur le groupe RRQ de Facebook. On enlève mes publications. Pourtant, le groupe est ouvert au public. Dans votre éventuelle république totalitariste, allez-vous censurer les gens opposés à vos opinions? Non, vous allez les embarquer sur un radeau et leur dire "Fédérats go home". (http://www.facebook.com/reqs.php#/group.php?gid=7125860846)
- On me dit "démagogue" et que je "manie habillement le préjugé, le mépris et le raccourci intellectuel." La vrai démagogie, c'est dire que la liberté passe par l'indépendance du Québec; vous-êtes déjà libre, libre d'aller où vous voulez, d'être qui vous voulez, de dire ce que vous voulez. En passant, vous pouvez devenir cadre dans une multinationale anglo-canadienne si vous mettez les efforts voulus. Elle est terminée l'époque des inégalités entre francophones et anglophones. Le vrai préjugé, c'est de croire en la destruction du Canada sous prétexte d'une question alambiquée. Le vrai mépris, c'est de faire passer les fédéralistes pour des gens qui n'aiment pas le Québec. Le vrai raccourci intellectuel, c'est refusé l'évidence: le peuple en veut pas de votre sécession.
- Un certain Mathieu Duchesne m'invite à me battre. Dommage, je ne me bats pas contre des moulins à vent... ou des moulins à paroles (petit clin d'oeil). De toute façon, il y a toujours un séparatiste qui va sortir une vérité de La Palisse du type "rien n'est sûre, peut-être que non, rien n'est assuré, le peuple peut décider autrement". Remarquez l'incertitude qui teint leurs propos. Un vrai chaos en perspective, et du chaos, on ne sait pas ce qui va sortir. Les fédéralistes, par contre, eux se basent sur du solide: Le Canada, terre de liberté et de grandeur.
- Jouissance démocratique que de voir le Bloc perdre Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup. (http://www.ledevoir.com/2009/11/11/276535.html) Mais je ne danse pas de joie: le Parti Conservateur remplace le vaincu. Car tout le monde sait, il y a les méchants et les bons fédéralistes: il y a les conservateurs et les autres. Vous savez maintenant que je ne suis pas un fan de Stephen Harper. Félicitations quand même à Bernard Généreux.
- Jacques Parizeau va lancer un livre la semaine prochaine s'intitulant "La souveraineté du Québec, hier, aujourd'hui et demain." Il va même tenir un blog. (http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/11/un_livre_et_un_blogue_pour_jac.html) Peut-être va-t-il nous expliquer l'importance du vote "ethnique" québécois de souche pour gagner l'hypothétique prochain référendum. J'aimerais qu'il nous rappelle comment il voulait prendre les Québécois "dans la trappe à homard" du processus de sécession. Ce serait bien également qu'il relate son choix de déclarer unilatéralement la souveraineté si le "oui" l'avait emporté (comme un couteau sur la gorge des Canadiens). Lire l'excellente lettre d'opinion juridico-politique de Guy Bertrand à ce sujet. (http://archives.vigile.net/3e/DUI/bertranddesobeissance.html)
- Et pour finir, chers amis séparatistes, sachez que l'appui à la souveraineté n'a jamais été aussi bas (33% avant répartition des indécis). (http://www.crop.ca/documents/%C9volution%20politique%20CROP%20ao%FBt09.pdf) Vivez dans votre province, nous on vit dans notre pays: il s'appelle le Canada, pays de tolérance, de conciliation, de paix, de compromis, d'ouverture d'esprit, de non-violence, de respect et remplis de défis pour tous les hommes et femmes de bonne volonté.
C'est épais en calisse le jour du souvenir. Les caves qui portent la tite fleur du coquelicot sont épais en maudit. C'est quoi qu'on doit se souvenir ? D'la circonscription imposé par le Canada Anglais ? Des Québécois/Canadiens envoyer en ligne de front comme chair à canon ? Ceux qui disent se souvenir ne savent même pas quoi.
RépondreSupprimerAutre chose. "je plante le dernier clou dans le cercueil du défunt rêve séparatiste". Où tu vois un rêve mort toi ? Le rêve est encore plus vivant que jamais ! Quand on en parlera plus, ça sera un rêve mort. Mais pour le moment, il y a encore des centaines de milliers de manifestants qui hurlent dans les rues pour montrer que le rêve est vivant. Ou es-tu François ? Ne vois-tu pas ?
Si tu veux mon avis, le seul rêve mort qu'il y a, c'est un Québec dans un Canada d'ici 100 ans. Ça c'est le rêve a réanimé des fédérats.
Premièrement, arrêtez de dire des sacres: c'est pas beau et ça ne relève en aucune façon vos propos remplis d'insanité.
RépondreSupprimerDeuxièmemement, il n'y a pas de centaines de milliers de manifestants criant dans les rues. Sur quel planête êtes-vous M.Patof? Ne voyez-vous pas?
Troisièmement, ayez du respect pour ceux qui se sont battus pour que vous puissiez dire vos inepties sur la blogosphère. On peut être en désasccord avec le motif des combattants mais on doit toujours saluer l'effort et le courage de nos combattants.
Premièrement, les sacres c'est sacrés. C'est distinctif des Québécois.
RépondreSupprimerDeuxièmement j'étais là...
http://www.marche-independance.org/
Troisièmement, les caves qui ont été forcés à allez défendre "mes" intérêts dans un pays quelconque... J'en ai rien à foutre !
Sinon, quand vous pourrez mettre des faits réel, des preuves, des documents et non pas des utopies d'aveugles du genre "Les fédéralistes, par contre, eux se basent sur du solide: Le Canada, terre de liberté et de grandeur." on verra.
En encourageant les fédérats comme vous faites, vous chier sur 200 ans de combat contre l'humiliation anglaise. Quelle honte que n'être que le 51ième état des états-unis. Quel honte que de comparé le Québec, pays de progret et de culture, à une bande d'attardé incapable semi-sudiste et pissoux de Loyaliste de merde qu'est les canadians.
Il faut pas se le cacher... Les Canadians ne sont pas des canadians mais des Ex-American-Loyalist-Semi-CrownLicker-British. Pourquoi devrions-nous être inclus dans l'Honte d'être KKKanadian ????
Mon cher François, dans 70-80 ans, quand je serai mort, vous pourrez dire que le rêve est mort. Mais pour le moment, il vit dans le coeur de plus de 40% de la population Québécoise. Alors quand vous cesserez votre propagande stupide fédéralistes sans fondement réelle, vous serez pris au sérieux.
Sur ce, je me permet de cité les poètes contemporains de notre époque car leurs paroles seront toujours plus éloquent que la bousculade d'idée qui me vient à l'esprit. Peut-être qu'un jour vous vous demanderez pourquoi ces paroles touchent encore autant le coeur des jeunes et des moins jeunes.
RépondreSupprimer"Nous sommes issus d'un sol immense, qui nous a tissés métissés
Rebus de brins de laine tressés très serré
Sans couture au sein d'une ceinture fléchée
Comme quelque queue clinquante de comète effilochée
Et si l'on suit le fil de notre texte il
Mène à la sortie du labyrinthe de Pan
Qui nous éreinte depuis qu'ils ont mis nos torts dedans
Ils ont conquis nos territoires, pillé notre histoire et volé notre mémoire
Avec leurs thèses de fous, ils nous ont dit: «Taisez-vous!
Vous ne valez pas 10 sous
Vous n'êtes pas vous, vous êtes nous
Vous êtes dissous
Notre substrat vous subsume et la comparaison vous consume»
Faux! Nous venons d'avant
Nous sommes antérieurs
Nous sommes des créateurs, pas des créatures, pas des caricatures
Notre maison n'a pas de cloisons
Mais quatre saisons
Acclimatés au climat
Et faisant fi du frimas
Nous avons parcouru par ses artères tout un continent titan
Notre espèce aspire à l'espace et son empreinte est partout
Tapie dans la toponymie
Gravée dans le granit, égrainée sur la grève
Arc-boutée dans les arches de nos dingues digues dignes de la muraille de Chine
Dans les champs essouchés sous la lune
Et les racines d'un hêtre qui ne peut plus plier
C'est une histoire riche qui n'est sur aucune affiche
Et qu'on a laissée en friche
Dans nos caboches, ce n'est que roches et fardoches
Cosmogonie à l'agonie
Dans le tome fantôme du grimoire d'une mémoire moisie
Sur nos épaules on porte pourtant le pack-sac d'un passé épatant
Mais allons-nous mourir en nains quand nous sommes nés géants?
Sitôt venus au Nouveau Monde
On a dompté les hivers et fabriqué de la terre
On avait la tête à la fête et le coeur au labeur
Opiniâtres, on n'a jamais laissé mourir le feu dans l'âtre
Car nous avons la tête à Papineau
La longue langue agile de Da Costa
Le coeur-corsaire de d'Iberville
Qui envoie en nos veines
Le pur-sang mêlé-mêlé de Riel et des Premières Nations
Nous avons l'aviron de Radisson, la vigueur de la Vérendrye
Les jarrets de Jolliet et tous les talents de l'intendant Talon
En somme, nous sommes des surhommes uniques
Générés par le génie génétique de l'Europe et de l'Amérique
Inéluctablement, nous voguons vers le néant
Mais allons-nous mourir en nains quand nous sommes nés géants?
Opaque, il faut qu'enfin notre épopée éclate
C'est sans équivoque, cette Histoire est pleine et craque
Loco Locass la provoque de son verbe épique: les eaux sont crevées
Et tombent en trombes et forment une flaque, que dis-je, une flaque
C'est comme un lac à nos pieds
Le col se dilate
Le sol s'écarquille
Pour laisser monter un corps en forme d'ogive
C'est le chaos qui «paaaaaasse» dans le chas d'une aiguille
C'est un cri qu'on pousse, un coeur qui pulse
Celui d'un peuple qu'on accueille ou qui frappe un écueil
Dans l'oeil du cyclone, chaque seconde en vaut quatre
Nous rapproche d'un miracle
C'est un spectacle sans entracte
Mais gare à l'arrêt cardiaque
Entre la mort et la vie
L'arrivée d'un homme comme lors d'un référendum
Un peuple oscille entre le rien et tout ce qui brille
Je pose des mots garrots gare au flot hémorragique
Ô ma rage gicle par tous les pores de mon coeur spongieux
Sur ce son long jeu conjure ma mortelle nature
Et nous disons que la parole est une sage-femme
Qui tire des limbes un monde à naître
Fort de cette maïeutique aux forceps
Le poète nomme enfin celui dont il voit poindre la tête:
QUÉBEC!"