vendredi 23 octobre 2009

Sur moi-même (9)

Lorsque j'ai quitté l'adolescence, j'en ai gardé le plus précieux: l'amour de ma vie. Vous ne trouvez l'amour de votre vie qu'une fois dans toute votre vie. S'il part, celui-ci ne revient jamais. On peut se leurrer et croire le retrouver mais celui-ci ne se retrouve jamais puisqu'il ne passe qu'une fois dans sa vie. Habituellement, ce coup de foudre passe durant l'adolescence. Il faut être vif pour le saisir puisqu'il dure le temps d'un éclair.

Lorsque j'ai su et confirmer avoir trouvé l'amour de ma vie, j'ai voulu le concréter dans ma vie. J'étais sûre de vouloir vivre cet amour le reste de ma vie. C'est pourquoi j'en ai fait témoignage en convolant en justes noces devant parents et amis.

On ne se marie pas parce qu'on pense que c'est le bon moment. On ne se fiance pas en songeant prendre au piège l'être aimé. On n'homologue pas son union pour faire des enfants. Encore moins, on n'épouse point pour donner une protection monétaire à l'autre ou pour en profiter de sa dot. Tout cela, tout au plus, ne sont que de piètres avantages et conséquences n'ayant que peu de poids lors de la résolution nuptiale.

On se marie d'abord par amour. On le concrétise par la suite en promesse de fidélité. Ce lien devient si intense qu'il défie les forces de l'espace et du temps. Rien ne peut dès lors le rompre, combien plus si celui-ci est célébré devant le Tout-Puissant: cette union devient alors si authentique qu'il évolue désormais sur un autre échelon, j'ai nommé, le plan divin. "Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare." Rien ne peut donc séparer l'amour des époux, si ce n'est la mort pourvoyeuse de justice funèbre. On s'épouse également dans la perspective de renforcer cet amour déjà établi. Car on croit toujours aimer à la limite du possible mais on peut toujours pousser les limites possibles de l'amour. En cela réside le vrai amour.

En somme, le Sacrement du mariage peut se résumer en une maxime; celle-ci d'ailleurs devrait toujours être un puissant leitmotiv pour quiconque vacille dans ses convictions matrimoniales. Elle est de Saint-Paul: "Maris, aimez vos femmes (et femmes, aimez vos maris), comme le Christ a aimé le monde."

P.S.: Sur la photo, Méli et moi lors de notre mariage. Remarquez le petit P-L qui est en outre dans pratiquement toutes mes photos de mariage.

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