J'ai essayé, tant bien que mal, de garder l'esprit de mon enfance. Force est d'admettre l'échec apparent de cette entreprise de toute une vie; celle de conserver en soi la mentalité infantile.
Ici, je ne parle pas d'une attitude d'aliéné mental dont plusieurs s'y complaisent sciemment; celle de trouver un refuge douillet à ses responsabilités d'adultes (je dois être un peu demeuré puisque je m'y suis déjà évertué à l'essayer, et même, à m'y risquer encore parfois). Je n'évoque pas non plus cette fuite en avant face à l'inexorable processus de vieillissement dont nous subissons tous ses affres ininterrompues. J'aborde plutôt cet esprit de fraîcheur, cette soif d'absolu, celle de se perdre dans l'immensité de l'inconnu afin de mieux l'éprouver. Je pense ici à la pureté et l'émerveillement, à cette capacité de saisir l'instant comme s'il était le premier, ou le dernier, dépendamment du point de vue envisagé. Je parle de chercher à connaître, à comprendre, et de poser les questions jusqu'à pouvoir y répondre.
Oui, vraiment, je me suis efforcé de retrouver cet état d'être propre à l'enfant. Des fois, j'ai l'impression de m'en approcher. Pourtant, il suffit d'un rien pour m'en éloigner.
P.S.: C'est moi à l'Halloween de mes 7 ans. Ma mère m'avait fait le pire déguisement de fantôme qu'on puisse imaginer. J'étais bien contrarié. Ah! Ces mères qui veulent bien faire...
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