Pour contrer le vieillissement de la population et en atténuer les conséquences, plusieurs solutions viennent à l’esprit.Voici quelques propositions qui mériteraient, selon moi, d’être étudiées plus amplement par la population québécoise.La qualité de vie et la pérennité du système social québécois en dépendent.
Première proposition: le Québec a reçu en moyenne annuellement plus de 40 000 immigrants depuis 2002 (1). En comparaison, l’Ontario accueille, quant à lui, plus de 125 000 immigrants chaque année, ce qui constitue plus de la moitié de tous les immigrants reçus, bon an mal an, au Canada (2). En présupposant que le meilleur moyen de rajeunir une population consiste à contrer son vieillissement par un afflux constant de jeunes nouveaux arrivants, on pourrait, dans un premier temps, chercher à accueillir autant d’immigrants que l’Ontario et, pour augmenter drastiquement notre population et rattraper ainsi le retard démographique vis-à-vis notre province voisine, se fixer comme objectif d’accueillir 250 000 immigrants par année d‘ici 10 à 20 ans. La somme semble colossale mais notre situation démographique va devenir de plus en plus intenable si on ne renverse pas la tendance lourde établie au Québec depuis de nombreuses années: gardons à l‘esprit que l‘âge moyen de la population québécoise est présentement de 41 ans et que celui-ci va continuer de se hausser dans les 50 prochaines années si rien n‘est fait. Mais revenons à cette idée de recevoir des immigrants par centaines de milliers: l’âge moyen de ceux-ci étant d’à peu près 27 ans (3), le fait d’admettre autant d’immigrants aura pour effet de changer en entier les perspectives de vieillissement de la population québécoise. Avant de dire que cela est irréalisable, rappelons-nous que la planète Terre compte près de 7 milliards de personnes, qu’un nombre incalculable de gens cherchent seulement une opportunité pour s’accomplir dans un pays riche et développé comme le nôtre, que notre situation démographique ne nous permet point de rejeter quelque demande d’immigration que ce soit, surtout si elle provient d’individus sans dossier criminel ou qualifiés pour l’immigration. Il restera à trouver les moyens de rétention appropriés afin de garder ces nouveaux arrivants, de leur permettre d’étudier afin d’avoir une formation pertinente afin de s’intégrer au marché québécois du travail ou de permettre à ceux possédant un grade d’étude pertinent d’obtenir une équivalence académique leur donnant la chance d’exercer le métier pour lequel ils ont étudiés dans leurs pays d‘origine. Finalement, il faudra instaurer des mesures coercitives afin de pousser les immigrants à s’installer en région. Montréal et Québec sont deux villes qui sauront faire face au vieillissement de la population quoi qu‘il arrive; on ne peut en dire autant de Ville Saguenay, cette ville étant nommée qu’à titre d’exemple. Devant des défis de taille, il faut des solutions de taille.
Première proposition: le Québec a reçu en moyenne annuellement plus de 40 000 immigrants depuis 2002 (1). En comparaison, l’Ontario accueille, quant à lui, plus de 125 000 immigrants chaque année, ce qui constitue plus de la moitié de tous les immigrants reçus, bon an mal an, au Canada (2). En présupposant que le meilleur moyen de rajeunir une population consiste à contrer son vieillissement par un afflux constant de jeunes nouveaux arrivants, on pourrait, dans un premier temps, chercher à accueillir autant d’immigrants que l’Ontario et, pour augmenter drastiquement notre population et rattraper ainsi le retard démographique vis-à-vis notre province voisine, se fixer comme objectif d’accueillir 250 000 immigrants par année d‘ici 10 à 20 ans. La somme semble colossale mais notre situation démographique va devenir de plus en plus intenable si on ne renverse pas la tendance lourde établie au Québec depuis de nombreuses années: gardons à l‘esprit que l‘âge moyen de la population québécoise est présentement de 41 ans et que celui-ci va continuer de se hausser dans les 50 prochaines années si rien n‘est fait. Mais revenons à cette idée de recevoir des immigrants par centaines de milliers: l’âge moyen de ceux-ci étant d’à peu près 27 ans (3), le fait d’admettre autant d’immigrants aura pour effet de changer en entier les perspectives de vieillissement de la population québécoise. Avant de dire que cela est irréalisable, rappelons-nous que la planète Terre compte près de 7 milliards de personnes, qu’un nombre incalculable de gens cherchent seulement une opportunité pour s’accomplir dans un pays riche et développé comme le nôtre, que notre situation démographique ne nous permet point de rejeter quelque demande d’immigration que ce soit, surtout si elle provient d’individus sans dossier criminel ou qualifiés pour l’immigration. Il restera à trouver les moyens de rétention appropriés afin de garder ces nouveaux arrivants, de leur permettre d’étudier afin d’avoir une formation pertinente afin de s’intégrer au marché québécois du travail ou de permettre à ceux possédant un grade d’étude pertinent d’obtenir une équivalence académique leur donnant la chance d’exercer le métier pour lequel ils ont étudiés dans leurs pays d‘origine. Finalement, il faudra instaurer des mesures coercitives afin de pousser les immigrants à s’installer en région. Montréal et Québec sont deux villes qui sauront faire face au vieillissement de la population quoi qu‘il arrive; on ne peut en dire autant de Ville Saguenay, cette ville étant nommée qu’à titre d’exemple. Devant des défis de taille, il faut des solutions de taille.
(1) - Conseil du Patronat du Québec, La planification de l’immigration au Québec pour la période 2008-2010, Montréal, 2007, p.7.
(2) - Ontario immigration, Gouvernement de l’Ontario, http://www.ontarioimmigration.ca/french/about_people.asp
(3) - LEDUC, Louise, La Presse, Immigration jeune et instruite, Montréal, 2009.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire