jeudi 28 janvier 2010

Top 10 de la peinture (5)

Mention spéciale:

23- Paul Klee (1879-1940): J'ai du temps à perdre dans mon camion de livraison. Alors j'ai essayé, durant ma centaine de livraison d'aujourd'hui, de chercher dans ma mémoire d'autres peintres ayant marqué mes préférences picturales. Apparaît providentiellement ce peintre suisse. La géométrisation des sujets, la recherche de perfection dans la matière et la couleur sont autant de traits définissant la peinture de ce génie.

Images:

Tête d'homme (1922)
Courtoisie WahooArt
http://wahooart.com/A55A04/w.nsf/Opra/BRUE-5ZKDVS?OpenDocument&ChangeLangue=FR

Eros (1923)
Courtoisie: Ramasse-Bave
http://ramassebave.blogspot.com/2008/07/quatre-citations-sur-la-couleur.html

mercredi 27 janvier 2010

Top 10 de la peinture (4)

Mention spéciale:

22- Jean-Paul Lemieux (1904-1990): J'avais oublié ce grand peintre de Québec, peu connu malheureusement en dehors de l'Amérique du Nord. Il y a ses grands espaces (souvent désertiques et hivernaux), ses personnages allongées, ses mises en scènes très minimalistes, cette solitude affichée et un choix de couleurs assez restreint. Il y a un calme et une sérénité qui se dégagent de chacune de ses oeuvres. J'y ressens aussi un appel au rêve, comme si ça façon de peindre avait enchantée les moments exposés dans ses peintures. Je passe toujours beaucoup de temps à contempler ses toiles dans la salle de la collection permanente du Musée Nationale des Beaux Arts du Québec.

Image:

Le Visiteur du soir, 1956
La Fête-Dieu à Québec, 1944
Courtoisie: MNBAQ

mardi 26 janvier 2010

L'effet d'une bombe (ou deux)


Amusez-vous de constater les effets des différentes bombes nucléaires sur les villes de votre choix. Des heures de plaisir!

Blague à part, si ça peut vous aider à réfléchir sur le fait qu'on vit toujours dans un monde avec plus de 25 000 ogives nucléaires, ça sera déjà ça de pris. Faut toujours un gars pas drôle (comme moi) pour nous rappeler ces genres de vérités pas le fun à savoir.

lundi 25 janvier 2010

Une ministre se fait entarter

Fuck la chasse aux phoques! Toujours plaisant de voir le gouvernement Harper se faire humilier, qui plus est, par une activiste s'opposant à la chasse au phoque.

L'(autre)encyclopédie collective

Petite découverte intéressante (P-L va aimer, s'il ne connaît déja cette adresse électronique): omnihilus.com, de tout et de rien sur tout... et rien. Un genre de vade-mecum collectif où l'on peut partager son savoir et en discuter. Les sujets sont très variés. Cette encyclopédie, puisque le site se définit comme tel, se présente comme un webzine avec ses articles les plus récents. Voici comment elle se décrit:

À propos d'Omnihilus.com

Omnihilus.com n'est pas une encyclopédie comme les autres. D'abord créé pour rassembler toutes les réponses à mes questions, j'ai voulu faire profiter le monde de ma recherche, et pourquoi pas, profiter de la recherche du monde. Conçu selon un modèle semblable à l'encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu de Bernard Werber, Omnihilus se veut une encyclopédie simple et sans prétention, pourtant enrichie de la sagesse de tout... et de rien.

Sans prétention, utile ou peut-être pas, tous les sujets sont bons. Alors prenez une grande respiration, rassemblez votre sagesse et venez partager un peu de tout et de rien avec nous!

Omnihilus est un terme inventé par le webmaster. Grossièrement, il signifie "De tout et de rien". (bas lat. Omnihilus). Du latin Omni (tout) et Nihil (rien).

www.omnihilus.com

dimanche 24 janvier 2010

Actualité (6e sur Haïti)

De wikipédia:

Saint-Jean-Vianney
(en l’honneur du curé d'Ars) est un ancien village de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec (Canada). Le 4 mai 1971, un glissement de terrain majeur entraîne une partie de la municipalité et cause la fermeture définitive du village.

En effet, depuis décembre 1971, le territoire est inoccupé et un ordre d’évacuation permanente est en vigueur sur les terrains de l’ancienne municipalité; le développement résidentiel y est proscrit.

Selon Info-Solidarité (http://info-solidarite.blogspot.com/2008/09/haiti-zone-haut-risque-sismique.html)

Selon des experts internationaux, Haïti fait partie de la deuxième zone à haut risque sismique sur une échelle de cinq zones de sismicité croissante. Elle peut, en conséquence, être frappée par un tremblement de terre destructeur et des tsunamis (raz-de-marée).

***

Le lien entre Saint-Jean-Vianney et Haïti:

Si il est proscrit de reconstruire dans l'ancien village du Saguenay à cause des risques de glissements de terrain (1 au 10 000 ans), pourquoi parler de reconstruction à Haïti, lieu de grands tremblements de terre (1 au 150 ans)? Ne devrait-on pas évacuer tous les Haïtiens puisqu'ils continueront de vivre dans la deuxième zone à risque sismique de la planète? Lorsqu'on sait qu'une zone est dangereuse, dans mon livre à moi, faut plus reconstruire à cet endroit. Pardonnez mes questions et réflexions; je dois être un vieux philosophe débile qui comprend rien au gros bon sens du monde moderne.

Photo: Opération de secours à Saint-Jean-Vianney
Courtoisie: Bilan du siècle/Société historique du Saguenay/Le Devoir
http://www.bilan.usherb.ca/bilan/pages/evenements/2321.html

Top 10 de la peinture (3)

Mentions honorables:

11- Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867): Pour ses nus féminins et ses portraits d'un réalisme vraiment impressionant.

12- Giovanni Antonio Canaletto (1697-1768): Pour sa technique hyper-réaliste de reproduire la réalité, avec ses lignes et la lumière, des panoramas de Venise.

13- Chuck Close (1940-...): Quand on voit ses oeuvres, on croirait des photographies. Voir ci-dessus une de ses peintures (!!!).

14- Jacques Louis David (1748-1825): Pour ses grandes oeuvres néoclassiques et ses portraits de Napoléon.

15- Eugène Delacroix (1798-1863): Pour le tragique de ses oeuvres.

16- Jean-Michel Basquiat (1960-1988): Pour son style "graffiti-dessin enfantin". Avertissement: n'essayez pas d'en faire si vous n'êtes pas un professionnel. L'équilibre et le choix des couleurs demandent du talent.

17- Marcel Duchamp (1887-1968): Pour La mariée mise à nu par ses célibataires, même (1915-1923), son ready-made et le fait qu'il est tué l'art (quelqu'un devait le faire).

18- Gustave Moreau (1826-1898): Pour son symbolisme-mysticisme-kitsh.

19- Paul Gauguin (1848-1903): Pour ses explorations picturales et ses oeuvres polynésiennes. Très joli.

20- Jérôme Bosch (1453-1516): Pour ses personnages caricaturales et ses mises en scène de diablerie.

21- Peintres rupestres des grottes de Lascaux (collectif 18000-15000 av. J.-C.): Une recherche extraordinaire pour ces peintres afin d'immortaliser (ou d'actualiser dans la réalité) les choses vivantes ou les gestes de la vie quotidienne.

Images:

Chuck Close (1971-1972: Acrylique)
Courtoisie umassmag.com

Taureaux des grottes de Lascaux
Courtoisie http://religionsdelaterre.wordpress.com/2009/02/25/symposium-international-sur-lascaux-a-paris/

samedi 23 janvier 2010

Top 10 de la peinture (2)

Je le savais, quelqu'un a pogné. Cette personne que pourtant j'estime a cru à tord que c'était une question mercantile de préférer un peintre à un autre. Qu'il y avait quelque chose d'extrêmement subjectif d'aimer une oeuvre par rapport à une autre.

Je dirai: puis après? J'assume parfaitement mes choix. Ne sommes-nous pas dans un monde libre où tout est relatif (pour une fois que cet état esprit moderne sert ma cause)? Il faut savoir que c'est un jeu où j'essaie de montrer mes préférences en peinture. Je vous mets au défi d'en faire autant. Il est beaucoup plus difficile de hiérarchiser ses choix qu'on ne peut le croire. Pour ce qui a trait à Picasso (comme quoi c'est un choix facile), je dirais: allez en voir pour vrai; vous me comprendrez par la suite.

***

6- Claude Monet (1840-1926), Vincent Van Gogh (1853-1890) et William Turner (1775-1851): vraiment exéquo. Ce dernier (je vais créer un scandale) serait pour moi le véritable #6 puisqu'il fut le précurseur de l'impressionnisme. Ces peintres ont fait parler la couleur avant le dessin. Leurs couleurs sont toutes imprégnées d'un flou savamment pondéré. On voit presque le mouvement d'ondulation du vent que l'oeil humain perçoit normalement dans les paysages qu'ils ont peints. Il y a aussi cette quiétude qui émane de chacune de leurs oeuvres. N.B.: On pourrait placer Van Gogh à part mais la richesse de ses taches (de belles grosses taches bien définies mais qui mis ensemble font une impression remarquable) font de lui un peintre ayant poussé un peu plus loin la recherche picturale dans ce domaine de la peinture.

7- Camille Pissaro (1830-1903): un choix totalement personnel et je l'assume parfaitement. Ma femme me chiale souvent dans les expositions: je reste plusieurs minutes à contempler ses oeuvres. C'est l'un des meilleurs impressionnistes. Ces paysages peints de la ruralité française sont tous plus jolis les uns des autres. Il y a aussi le souci du détail, la profondeur de champ et l'achèvement de l'idée du romantisme comme cette idée était entendue au XIXe siècle. Presque exéquo pour les mêmes raisons: Paul Cézanne (1839-1906). Mais c'est pas pareil. Les traits sont plus gros et le gros de son travail a été investi dans des natures mortes.

8- Marc Chagall (1887-1985): un autre mal-aimé du bas-peuple. Il est inclassable. Il mélange symbolisme, onirisme, le côté naïf et fait transparaître sa recherche spirituelle judéo-chrétienne. Ses couleurs pastels et ses représentations enfantines sont hypnotisantes. Il faut faire attention à chacune des parties de ses oeuvres: il y a toujours quelque chose à comprendre, à essayer de saisir.

9- Juan Miro (1893-1983): pour l'expression de l'irrationnel et de l'automatisme. Un grand Catalan que ce Miro! Il pousse vraiment loin l'abstraction et l'agencement des couleurs. Pourtant, tout est équilibré dans ses oeuvres; rien de trop, rien de moins, et pourtant, tant de lignes, tant de formes, tant de couleurs. J'ai vu un reportage qui le montrait travailler dans son atelier: c'est pas un imposteur; il était vraiment appliqué, il avait une démarche.

10- Jean-Paul Riopelle (1923-2002): pour sa maîtrise parfaite du all-over. Je le préfère à Jackson Pollock (1912-1956). Les couleurs à Riopelle sont plus lumineuses, plus éclatées. La composition est équilibrée, bien sentie, réfléchie. Néanmoins, il réussit à détacher toutes formes de perspectives, ce qui est propre à l'abstraction. Je le mets en 10e position également pour ses peintures au pochoir, dont son chef-d'oeuvre selon moi: Hommage à Rosa Luxembourg (1992), peint à la suite de la mort de son amour Joan Mitchell (1925-1992). Cette artiste n'est pas non plus dénuée d'intérêt. Il y aussi dans cette oeuvre de Riopelle une réflexion sur le travail de la révolutionnaire allemande du même nom. C'est une oeuvre extrêmement riche (en couleurs, symboles, formes, très grande aussi), qui invite au rêve et au dépassement (à cause des oiseaux), qui mérite tous nos égards. Presque exéquo: Marcelle Ferron (1924-2001), pour l'extraordinaire luminosité de ses oeuvres.

À suivre...

Images:

William Turner, Soleil couchant sur un lac, 1840-1845.
Courtoisie: http://www.aidart.fr/category/galerie-maitres/angleterre

Jean-Paul Riopelle, L’Hommage à Rosa Luxemburg, 1992.
Courtoisie: http://www.cieq.ca/colloqueAIEQ-CIEQ/Hommage_Grand.html

vendredi 22 janvier 2010

Top 10 de la peinture

Voici mon top 10 des artistes de la peinture:

1 - Pablo Picasso (1881-1973): Le plus grand artiste de tous les temps, sans l'ombre d'un doute. Il était accompli dans tous les domaines des arts plastiques. On reste sidéré devant ses oeuvres majeures lorsqu'on les voit. Un reportage sur son travail nous fait remarquer que tout est calculé dans ses coups de pinceau. Rien n'était laissé au hasard, contrairement à ce que croient les ignares.

2 - Leonardo de Vinci (1452-1526): Pour sa maîtrise parfaite du dessin. Il y a quelque chose d'inquiétant, de lugubre, de surnaturel dans chacune de ses grandes oeuvres. Il vous faut voir son Saint Jean Baptiste; presque démoniaque.

3- Giotto di Bondone (1267-1337): Il est à la base du renouveau de la peinture en Occident. Il ramène la perspective, respecte les proportions, donne une vue générale d'un plan de vue dans plusieurs de ses toiles et atteint le sommet dans l'art chrétien avec ses fresques sur St-François d'Assise.

4 - Le Caravage (1571-1610): Pour sa maîtrise parfaite du clair-obscur. Je le préfère à Rembrandt. Ses peintures dénotent plein de cruauté dans des décors totalement réalistes. Ma préférée: Judith décapitant Holopherne. N.B.: Je le mettrais exéquo avec Johannes Vermeer (1632-1675; ce dernier perd la palme parce qu'il est redondant avec sa jeune fille devant la fenêtre, mais bon Dieu que c'est réussi!).

5 - Vassily Kandinsky (1866-1944): Comment ne pas reconnaître l'intelligence du père de l'art abstrait? Sa fascination pour les couleurs, ses agencements, les formes simples imbriquées les unes dans les autres; il doit être considéré comme l'un des plus grands. Ses oeuvres de jeunesse ne sont pas sans intérêt non plus. N.B.: Kasimir Malevitch (1879-1935) est presque exéquo (Connaissez-vous son célèbre Carré noire sur fond blanc? À faire mourir les p'tites mères).

À suivre...

Photos:

Guernica de Picasso (1937)
http://www.opendemocracy.net/content/articles/4550/images/PicassoGuernica_big.jpg

On White II de Kandinsy (1923)
http://www.bayarea.net/~kins/RightFrame8.html

jeudi 21 janvier 2010

Actualité (5e sur Haïti)

En rafales sur Haïti:

Source: Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/01/20/008-immigration_haiti.shtml

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a réitéré mercredi que le gouvernement n'entendait pas assouplir davantage les règles qui encadrent les procédures de réunification familiale, comme le souhaitent de nombreux Canadiens d'origine haïtienne.
---
Maudit Parti Conservateur à marde! J'ai entendu aussi: "Faut en accepter, mais jusqu'à une certaine limite (dixit Pauline Marois)". On est tous des nazis prônant une chose et son contraire; on vous aime, on vous aide mais restez chez vous. Vous aviez juste à naître à bonne place, au bon moment, de bons parents (Canadiens de souche préférablement).
***
Source: Courrier International
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/01/21/haiti-continue-d-attendre-vivres-et-soins

"Washington, après sa campagne de déstabilisation et d'occupation du pays, profite des calamités subies par la population pour occuper officiellement la terre de Dessalines et de Péralte", s'enflamme un quotidien haïtien de New York.
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On pourrait lâcher un peu la paranoïa, juste quelques semaines, non? Les Américains font un travail remarquable en ce moment pour coordonner les vols à l'aéroport d'Haïti et pour acheminer de l'aide à ce pays. Bien oui; c'est encore la plus grosse économie du monde, donc, quand l'Oncle Sam fait quelque chose, il le fait en grand...sans crier gare. C'est une belle promotion pour eux, évidemment. Je suis pourtant le premier à dénoncer leur part de blâme pour l'exploitation du pays avant la catastrophe. Toutefois, peut-on les laisser tranquille, juste quelques semaines (disons deux minimum).
***
Source: Pierre Floglia dans La Presse
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/pierre-foglia/201001/20/01-941289-la-vie-continue.php

La vie continue, comme on dit. Elle essaie, du moins... La vie continue. J'entends ici et là qu'on commence à se lasser de l'exemplaire couverture médiatique - exemplaire, parfaitement, du moins là où je la prends (Radio-Canada, les grandes chaînes américaines, La Presse). Mais bon, les habituels pourfendeurs de médias viennent de décréter que c'est trop, et même assez. La vie continue, quoi de neuf?
---
Quoi de neuf? Je vais prendre des vacances dans une semaine. Je livre des colis à des (sur)consommateurs heureux d'obtenir (encore) des objets plus futiles les uns que les autres. Je suis davantage sidéré par la quiétude de mes concitoyens, ceux-ci ne sachant point tous les dangers qui pèsent sur leurs destinées. Mais comme je disais au secondaire pour faire rire les copains d'école: "On vit vraiment dans un monde de drogue et de chaos. Et parfois je me demande... si ce n'est pas mieux ainsi?"

Photo: La Presse Canadienne /AP/Paul Jeffrey/ACT Alliance HO

N.B.: Vos commentaires sont toujours la bienvenue. Ne vous gênez surtout pas.

P.N.: C'était mon dernier post sur Haïti; vous êtes tannés, je le sais (je lis dans les pensées).

mercredi 20 janvier 2010

Actualité (4e sur Haïti)

Paru dans le Journal de Québec dans la section "Vos commentaires":

L'inexistence de Dieu


Si Dieu existe, pourquoi n'a-t-il pas empêché le tremblement de terre en Haïti et les innombrables morts et blessés qui en ont résulté? Lui, Dieu le Père, le Tout-Puissant!

À moins que ce soit sa volonté, mais est-ce la volonté d'un père de voir souffrir ses enfants et de ne pas intervenir? Aucun père digne de ce nom n'agirait ainsi.

Ah bon, ce n'est pas lui? Mais alors, que fait-il de ses journées au ciel? Si c'est parce qu'il n'intervient pas dans la vie des hommes, comme par exemple, pourquoi interviendrait-il plus, pour soulager la souffrance ou pour répondre à des demandes de faveurs de toutes sortes.

S'il n'intervient pas, c'est peut-être tout simplement parce qu'il n'existe pas. Et s'il existe, qui veut d'un Dieu comme ça?

André Pelletier, Rimouski
***
En réponse à Monsieur Pelletier,

Certains se demandent pourquoi Dieu n'est pas intervenu pour empêcher le tremblement de terre à Haïti. On pourrait se demander pourquoi n'intervient-il pas dans toutes les difficultés et catastrophes de notre vie. Je vais tenter quelques réponses. Peut-être qu'il nous a laissé totalement libre, ce qui implique que l'on doive faire face aux aléas de la vie. Peut-être que ce séisme a permis de relâcher de la pression dans la croûte terrestre, empêchant conséquemment un séisme encore plus grand. Peut-être que la catastrophe nous a fait comprendre quelle vie de misère aurait eu des milliers d'Haïtiens; ne nous leurrons pas, la majorité des morts devait se battre pour survivre avec moins de deux dollars par jour. Ça sera pire pour les survivants maintenant. Et si Dieu (ou le diable) n'avait aucune responsabilité dans ce drame? Si Dieu savait mieux que nous ce qui est bon pour nous? Y avez-vous pensé?

D'autres affirment qu'un père ne permettrait pas à ses enfants de souffrir de la sorte. Mais quel père assez impotent empêcherait ses enfants de s'épanouir dans un monde bourré d'embuches? Dieu permet à tout le monde de vivre sa vie comme bon lui semble. Dans son entière liberté, ils donnent aux êtres humains le choix, entre autres, de vivre à proximité d'une faille sismique (comme les Californiens le font en parfaite connaissance de cause). D'autres choisiront un autre destin, celui d'émigrer par exemple, comme de célèbres Haïtiens l'ont décidés d'ailleurs. Dieu, dans son infini bonté, nous a donné une intelligence sans limite afin de se redéfinir tout au long de notre vie.

Et lorsque je vois des miracles, comme ceux de survivants sortis des décombres plus d'une semaine après le cataclysme, alors je sais que Dieu existe. Des ténèbres surgit la lumière et celle-ci doit nous éclairer sur notre ineptie devant la misère des pays pauvres, que dis-je, des pays sans avenir.

François Langlois, Québec

Photo: Courtoisie REUTERS / Jorge Silva

mardi 19 janvier 2010

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

Je vous présente le portail du CNRTL. Créé en 2005 par le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), le CNRTL fédère au sein d’un portail unique, un ensemble de ressources linguistiques informatisées et d’outils de traitement de la langue. C'est génial pour trouver des synonymes, antonymes, définitions et la provenance étymologique des mots. Il y a également un certain archivage d'auteurs français libre de droit dont on puisse faire la consultation en ligne. Je vous le recommande vivement. Je l'utilise depuis quelques années.

Exemple: Lexicographie du mot "oppression";

OPPRESSION, subst. fém.

A. −1.
Difficulté d'une personne à respirer et gêne qu'elle ressent au niveau de la poitrine. Synon. dyspnée. Souffrir d'oppression. Virginie s'affaiblissait. Des oppressions, de la toux (...) décelaient quelque affection profonde (Flaub., Coeur simple, 1877, p.40). L'enfant est pris tout à coup d'une oppression formidable (Trousseau, Hôtel-Dieu, 1895, p.203). Aérophagie, oppression et suffocation respiratoires (Mounier, Traité caract., 1946, p.233).

2.
Gêne, malaise d'ordre psychique s'accompagnant au niveau de la poitrine d'une sensation de poids et d'une douleur sourde. Le matin mon oppression fut si forte, que je crus en mourir (Restif de La Bret., M. Nicolas, 1796, p.140). Le soir, elle éprouva un peu d'oppression (Reider, Mlle Vallantin, 1862, p.159):

1. La chaleur, le bruit, l'odeur des victuailles mêlée à la fumée du tabac, lui causaient un malaise croissant. Son oppression ne cessait d'augmenter.
Martin du G., Thib., Épil., 1940, p.807.
[Avec un compl. spécifiant l'endroit de l'oppression] Il lui vient, se pressant, un tas de phrases embrouillées par de l'oppression de poitrine (Goncourt, Journal, 1865, p.201). Dans ce salon, (...) il éprouvait cependant, chaque fois qu'il s'y trouvait seul, une oppression du coeur, un peu d'essoufflement, d'énervement (Maupass., Notre coeur, 1890, p.347):

2. Je sens bien que je ne puis t'écrire mes grandes oppressions de coeur, à ces premières entrevisions d'été.
Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906, p.328.
[Avec un compl. indiquant ce qui oppresse] Peu à peu, une torpeur lourde −causée par la chaleur suffocante, l'oppression de l'obscurité, (...) envahit le wagon (Martin du G., J. Barois, 1913, p.429). Là-bas, sous les latitudes de sa naissance, Maxence voyait une plaine couleur de plomb, l'air raréfié, l'oppression d'un ciel de cuivre (Psichari, Voy. centur., 1914, p.42).

B. −1.
Action, fait d'opprimer (v. ce mot B) (quelqu'un). Synon. domination, tyrannie. Accentuer, augmenter, renforcer l'oppression; combattre l'oppression; résistance à l'oppression. Vous aurez détruit l'oppression, rendu l'Alsace et la Lorraine à la France (A. France, Voie glor., 1915, p.25).
[Avec une détermination spécifiant la nature de l'oppression] L'oppression féodale, laïque, napoléonienne; oppression policière. Il viendrait aider ses anciens sujets à s'affranchir de l'oppression d'un tyran (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p.474). La Contre-Révolution prenait aussitôt le caractère de (...) la réconciliation du peuple et de l'État, unis contre l'oppression de l'argent (Bernanos, Gde peur, 1931, p.206):

3. Il a peur parce qu'il voit bien que ses autos-mitrailleuses (...) ne pourront jamais empêcher le peuple tunisien de se libérer de l'oppression colonialiste...
L'Humanité, 19 janv. 1952, p.3, col.7.
Subst. + de + oppression Mais voici toutes les puissances d'oppression réveillées (Clemenceau, Iniquité, 1899, p.258). La propriété des moyens de production et de vie qui sont (...) une force d'exploitation et d'oppression (Jaurès, Ét. soc., 1901, p.130).
DR. CONSTIT. ,,Violation répétée et systématique, par les pouvoirs publics, par un usurpateur, des principes constitutionnels et spécialement de ceux qui protègent les droits publics individuels`` (Cap. 1936).

2.
État de celui qui est opprimé. Synon. servitude; anton. liberté. Fuir, s'échapper de l'oppression. Entre l'oppression subie et l'oppression exercée il n'y eut pas le temps de la réflexion ou la liberté du choix (Sand, Hist. vie, t. 1, 1855, p.65). J'ai dit que, sur 100 Français soustraits à l'oppression, 98 sont dans nos troupes (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p.369).
[Avec un compl. indiquant ce qui est opprimé] Souhaiter autre chose, c'est souhaiter l'oppression de l'Église et la ruine de la foi (Lamennais ds L'Avenir, 1831, p.135).
Prononc. et Orth.: [ɔpʀεsjɔ̃] et [-e-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 plur. «violences, dommages faits à quelqu'un» (Chroniques Ducs Normandie, 12249 ds T.-L.); ca 1190 sing. «tâche accablante» (Marie de France, Purgatoire, 571, ibid.); 2. a) 1re moitié du xiiie s. «contrainte» (Berengier, L'Antéchrist, éd. E. Walberg, 810); b) 1487 «fait d'accabler par la violence, état de celui qui est accablé» (Vocabulaire fr.-lat., Genève, Garbin d'apr. FEW t. 7, p.377a);

3.
1659 «gêne respiratoire» (Huygens, OEuvres complètes, 2, 514 d'apr. FEW, loc. cit.);

4.
[1747] «angoisse psychique» (Fr. Grafigny, Lettres d'une Péruvienne, p.165). Empr. au lat. oppressio «action de presser; destruction, action d'étouffer (les lois, la liberté); action violente contre quelqu'un, quelque chose», de oppressum, supin de opprimere, v. opprimer. Fréq. abs. littér.: 711. Fréq. rel. littér.: xixe s.: a) 1509, b) 881; xxe s.: a) 798, b) 782. Bbg. Dub. Pol. 1962, pp.356-357. _ Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p.277.

http://www.cnrtl.fr/
http://www.cnrs.fr/

lundi 18 janvier 2010

Un appel à tous les opprimés de la terre

Je lance cet appel à tous les opprimés de la terre. Je pense d'abord aux Haïtiens. Mais mon appel concerne toutes les personnes écrasées par l'oppression, quelle soit politique, sociale, culturelle ou institutionnelle. Je m'adresse ici aux minorités ethniques, aux esclaves de toutes sortes (d'individus sans scrupule, de la drogue, de l'alcool ou de dépendances quelconques), aux moins nantis, aux malchanceux, aux besogneux et à tous ceux qu'on a fait croire que leur situation est désespérée. Je vous le dis: vous n'êtes pas obligés d'endurer de telles souffrances.

L'être humain possède une volonté par laquelle il peut infléchir sa destinée. Rien n'est imposé d'avance. Certains partiront de loin. D'autres devront partir d'encore plus loin. Mais ce qui compte, c'est de refuser le sort qu'on vous a échu.

Plusieurs voudront vous convaincre de l'impossibilité de changer les choses. D'autres se convaincront eux-mêmes de leur prétendue incapacité à retourner une situation soi-disamment désespérée. Cette façon de voir les choses, si elle doit exister, ne peut être que le propre de l'animal. Vous savez, cette indolente docilité dont peut faire preuve le bétail, volaille ou autres bestiaux de la ferme. Et encore; les animaux sauvages feront tout leur possible pour survivre, même placés dans une position des plus fatales.

Non, vous pouvez (toujours) altérer la réalité; c'est le propre de l'homme. Il suffit de vouloir. Ça semble simpliste, mais moi-même, je l'ai éprouvé, et ce, à plusieurs reprises. On vous fera croire qu'il est de votre devoir d'endosser les décisions prises par vos ancêtres. On vous persuadera que c'est là que se situe votre place; et pas ailleurs. On vous fera admettre que la situation pourrait être pire. On vous convaincra de votre nullité; et vous accepterez cette fausse vérité comme vraie. Pathétique à souhait, n'est-ce pas?

Je finirai ainsi: quand bien même ce serait vrai, ne vaudrait-il pas mieux pour vous d'essayer par tous les moyens de prouver le contraire, puisque d'une façon ou d'une autre, vous êtes condamnés?

Peinture: Tres de Mayo (1814) de Francisco de Goya (1746-1828)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tres_de_Mayo

dimanche 17 janvier 2010

Actualité (3e sur Haïti)

Voilà, ça dégénère. Je voulais sincèrement me tromper. J'aurais voulu être faussement alarmé, hier et ce matin, par les premiers échos du chaos ambiant relayés par les médias. Mais les nouvelles sont pires d'heure en heure. De violents affrontements auraient éclaté au centre-ville de Port-au-Prince. Les quartiers les plus pauvres des villes d'Haïti seraient laissés à eux-mêmes. Écoutez, je suis complètement abasourdi. J'en reviens tout simplement pas. Ça vient pas vous chercher? Je veux dire, est-ce qu'on continue comme si de rien n'était? On pourrait du moins en parler.

http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2010/01/20100117-142703.html

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-01-17/heure-par-heure-la-police-tire-sur-les-pillards-au-moins-un-mort/924/0/414246

Images: Courtoisie Agence QMI

Actualité (2e sur Haïti)

Je ne sais si vous l'avez constaté, mais je suis sidéré de voir le peu de solidarité entre Haïtiens depuis le début de la catastrophe. J'ai l'horrible impression du chacun pour soi, de pillages, de vandalisme, du mépris des morts qui jonchent le sol... J'ai également le sentiment d'une désorganisation totale, d'un je-m’en-foutisme qui ne dateraient pas du séisme. Il me semble que l’instinct de survie peut se faire dans la dignité.

Oui, je sais; je ne suis pas là-bas. Comment réagirions-nous dans une telle situation? Et bien, je suis toujours surpris de notre très haut niveau de civisme en Occident. Le respect des lois est quand même surprenant lorsqu'on sait qu'il n'y a pas un policier à chaque coin de rue. Est-ce parce qu'on est riche et repu? Je vous dis, je ne crois pas que nous sommes meilleurs; qui sommes-nous pour juger? Mais bon Dieu, la moralité des gens vivant dans les pays du tiers-monde laissent toujours à désirer. C'est un fait, qu'il soit conditionné ou non.

Par contre, nous devons reconnaître notre responsabilité dans cet état de fait. S'intéressait-t-on vraiment à Haïti avant le cataclysme? Par exemple, on se soucie de l'Afghanistan, et peut-être seulement parce qu'il possède une position stratégique en Asie centrale et d'importants pipelines qui passent en son pays. Mais Haïti, quelles richesses à Haïti? Alors, on laissait faire.

Moi, je ne fais que poser des questions, je ne cherche que des réponses. Une autre question: on parle que la reconstruction devra se faire (évidemment). Mais cela va prendre des années. Pendant ce temps, une génération complète va perdre son temps à attendre les infrastructures et les institutions nécessaires à son épanouissement. Des journées, je me dis qu'il vaudrait mieux pour eux de tous s'exiler dans nos pays d'Occident. On manque de population, les Haïtiens veulent un avenir et, un grand atout pour le Québec, les Haïtiens sont des francophones. Mais ce n'est pas ainsi que ça va fonctionner: la majorité en Occident va dire qu'on peut pas tous les accepter puisqu'il mettrait à rude épreuve notre système (il faut lire: ça leur tente pas de payer pour des pauvres) et la majorité à Haïti va dire qu'ils sont attachés à cette île, qu'ils veulent y vivre coûte que coûte (il faut lire: je m'entête à vivre dans la misère à cause d'idées nationalistes préconçues, ne prenant pas en compte l'histoire ni la situation - descendants d'esclaves laissés à eux-mêmes et pays ingouvernables depuis les dictatures du XXe siècle).

Moi, je n'accepterais pas cette situation. Je ferais tout pour me sortir de ce bourbier. Je refuserais d'être catégorisé comme fils d'esclave d'Haïti. Je chercherais à atteindre les côtes de la Floride, de Cuba ou de traverser en République Dominicaine. Je prendrais les moyens pour émigré au Québec ou en France où je pourrais en fin avoir une chance de m'en sortir. Bref, je refuserais la réalité imposée par les nations puissantes: mon ascendance, le nationalisme et l'ingérence des gros pays dans les affaires des plus petits (car, dans une grande mesure, nous avons créer cette situation: lire lien Mecanopolis.org).

Pensez-y sérieusement: quelle ironie de naître dans un pays riche et de pouvoir saisir les opportunités qui se présentent, comparée à celle de naître dans un pays pauvre et d'être obligé de souffrir par l'imposition d'un destin non-voulu?

Pour continuer la réflexion:
http://www.mecanopolis.org/?tag=usaid

Image:
Courtoisie Nouvelobs (Pillage, exode... la situation est tendue à Haïti)
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/seisme_en_haiti/20100117.OBS3858/pillages_exode_la_situation_est_tendue_a_haiti.html

samedi 16 janvier 2010

Actualité (sur la fin du monde)

La Pendule de l'apocalypse a été retardée d'une minute. La fin du monde serait un peu moins proche, à en croire l'association du Bulletin des scientifiques nucléaires, qui a fait reculer d'une minute la grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse, qui symbolise l'imminence d'un cataclysme atomique.

http://www.wmaker.net/editoweb/La-Pendule-de-l-apocalypse-retardee-d-une-minute_a20798.html

L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde. Elle fut créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes (en), basé à l'Université de Chicago. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité du fait des menaces nucléaire, écologique et technique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde
http://www.turnbacktheclock.org/

vendredi 15 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride (6)

De retour à Fort Lauderdale, je ferai quoi? Il faut savoir que Fort Lauderdale est une ville qui s'est principalement développée au XXe siècle. À part sa plage et son port de croisière, la ville n'est rien de plus qu'une station balnéaire. Il y aurait le centre-ville, les vieux quartiers et son musée des sciences, mais c'est surtout la plage que je voudrai profiter. Paraîtrait que c'est South Beach Park que le sable est le plus fin.

Image:
South Beach Park (Courtoisie: City-Data.com)

Localiser South Beach Park par rapport à Fort Lauderdale:
http://maps.google.ca/maps?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hl=fr&source=hp&q=south%20beach%20park%20fort%20lauderdale&gbv=2&ie=UTF-8&sa=N&tab=il&tbo=0

jeudi 14 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride (5)

D'autres adresses de Miami glanées dans Le Official Florida Vacation Guide... s'il me reste du temps.
visitflorida.com




Aventura Mall (19501 Biscayne Blvd.) : le #1 du shopping pour les touristes internationaux.
www.aventuramall.com

The Falls (8888 S.W. 136th St.) : l'un des plus grand centre d'achat et d'amusement à aire ouverte des États-Unis.
www.shopthefalls.com

Miami Art of Museum (101 W. Flager St.)
www.miamiartmuseum.org

Miami City Ballet (2000 Convention Center Dr.)
www.miamicityballet.org

Miami Metrozoo (12400 S.W. 152nd St.) : l'un des 10 plus gros zoos des États-Unis
www.miamimetrozoo.com

Miami Seaquarium (4400 Rickenbacker Cswy.)
www.miamiseaquarium.com

Miami Beach Botanical Garden (2000 Convention Center Dr.) : plus de 100000 pieds carré d'orchidées, de plantes tropicales et de jardins japonais.
www.mbgarden.org

P.S.: Je vais me forcer pour trouver du temps afin de visiter le jardin botanique de Miami.

Images:
Miami Beach Botanical Garden (courtoisie - City Data; http://www.city-data.com/picfilesv/picv14357.php)

Tigre blanc du Metrozoo (courtoisie - Nanny's blog; http://manny1566.wordpress.com/2009/05/30/sumer-vacations/)

mercredi 13 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride (4)

Quand j'aurai l'impression d'avoir bien visité Miami, je reprendrai la route vers le Nord pour aller me pieuter au condominium de mes parents à Fort Lauderdale. Mais je lis dans mon guide que je pourrai en passant m'arrêter voir un ancien monastère espagnole construit au XIIe siècle. Acheté par un magnat de la presse durant les années 1920, il a fait déménager le cloître en son entier, pièce par pièce (35 000 pierres) pour les faire déménager en Floride. Typiquement américain!

Pour faire un survol en images:
http://www.pbase.com/zobroc/monastere_espagnol_miami

Image: Courtoisie Les coups de coeur touristiques de Michel Julien et Jasmine Nadeau
http://www.coupsdecoeurpourlemonde.com/2009/10/un-authentique-cloitre-medieval-espagnol-en-floride/

Actualité (sur Haïti)

Mes sincères condoléances pour Haïti ravagé par un puissant Séisme. Ils n'ont jamais de répits, ils sont comme damnés; personnellement, je trouve ça décourageant, pour un peuple connaissant les guerres civiles, les ouragans et les inondations. Aux Haïtiens, gardez espoir! Le Québec et le Canada sommes là!

Images: Le Palais Présidentiel Haïtien effondré (courtoisie 24 heures: http://www.24heures.ch/galeries/seisme-meurtrier-haiti?photo=7)

mardi 12 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride (3)

Une fois fait le tour de Little Havana, j'irai vers le sud de Miami afin de voir l'un des quartiers les plus opulents des États-Unis: Coral Gables. Ce quartier a été conçu dans les années 1920 par un promoteur immobilier du nom de Georges Merrick (1886-1942). Un itinéraire de touriste de 23 km est proposé pour le visiter en auto dans le Guide-Voir-Floride. Celui-ci nous permettra de passer devant la façade d'un hôtel soi-disamment célèbre: le Biltmore Hotel.

Je voudrai également passer par Coconut Grove Village. Ancien point de ralliement des hippies des années 1960, ce petit coin de Miami attire désormais des jeunes dans le vent. Paraîtrait qu'il ne faut pas manquer le Coco Walk: un centre commercial branché.

Georges Merrick
http://en.wikipedia.org/wiki/George_E._Merrick

Coral Gables
http://www.coralgables.com/

Coco Walk
http://www.cocowalk.net/

Images:
http://www.artsjournal.com/aboutlastnight/2009/01/tt_coast_to_coast_to_coast_ii.html
http://miamieverydayphoto.blogspot.com/2007/12/cocowalk.html

lundi 11 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride (2)

Après avoir zyeuter South Beach, je vais retraverser le pont pour arriver dans le Downtown de Miami. J'ai bien hâte de voir les mythiques grattes-ciel qui vont me rappeller le boom financier des années 1980 (et Miami Vice évidemment). Je vais d'abord m'arrêter à Bayside Marketplace pour flâner au travers les restaurants et les commerces avoisinants. Je devrais avoir également une vue imprenable sur la marina.

Ensuite, je vais me déplacer pour aller faire la 8e rue presque en son entier. Paraîtrait que c'est la meilleure façon de goûter pleinement la Little Havana, avec ses réfugiés Cubains bien établis depuis les années 1960. Celle-ci est appelée la Calle Ocho par les résidents. J'apprécierai sûrement les rythmes de la Salsa et les saveurs latino-américaines qui s'échapperont des différents commerces du quartier cubain. J'espère aussi voir des Cubains de droite appelant à combattre le régime révolutionnaire de Cuba (du moins, voir des affiches contre-révolutionnaire).

http://www.baysidemarketplace.com/
http://en.wikipedia.org/wiki/Little_Havana,_Miami,_Florida

Image:
http://www.timvp.com/december2005.html
http://www.imhoffmiami.com/decouvrez_miami.html

dimanche 10 janvier 2010

Planification de mon voyage en Floride

C'est peut-être un peu tôt, mais je suis déjà en train de lire à ce sujet: préparer mon voyage en Floride. Sur invitation de mes parents, je vais aller visiter avec mon épouse Fort Lauderdale et les environs, du 10 au 17 avril. Je suis du type méticuleux à prendre des notes dans des manuels de voyages afin de maximiser la somme d'attraits touristiques visitables. N'hésitez pas à me faire part de vos suggestions si certaines vous (re)viennent à l'esprit.

J'irai d'abord visiter la ville de Miami. Pour moi, c'est un incontournable. J'y passerai au moins une journée. Surnommée la Magic City, je partirai à l'extrême est afin de visiter l'île de Miami Beach. De grosse île de sable au début du siècle dernier, elle s'est développée avec les années pour devenir une station balnéaire très prisée. La partie sud (South Beach) semble être la plus intéressante. Ce qui est le plus attrayant à mes yeux c'est d'aller constater de visu les bâtiment de type Art déco le long d'Ocean Drive, la grande rue qui borde la plage de l'île.

Le style Art déco est apparu dans les années 1920. Ce style prétendait tout mélanger, des motifs floraux, égyptiens à la géométrie cubiste. L'architecture Art déco réflétait également la toute puissance de la technologie, puisque cette architecture se voulait futuriste. L'interprétation floridienne a été appelée Tropical Deco. Pour le contempler, je dois donc rouler sur Ocean Drive de la 6e à la 14e rue. Je crois pouvoir aussi constater une certaine faune urbaine assez hétéroclite.
***
Art Deco
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_d%C3%A9co

Tropical Deco
http://images.google.ca/images?hl=fr&client=firefox-a&channel=s&rls=org.mozilla:fr:official&hs=BEP&q=tropical+deco&um=1&ie=UTF-8&ei=FjNKS_3GMIKVtgfRzbHkDQ&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=4&ved=0CCkQsAQwAw

Google Street View, Ocean Dr, Miami Beach, FL 33139, USA
http://maps.google.ca/?hl=fr&ie=UTF8&layer=c&cbll=49.31297,-123.140959&panoid=t-nC2GCvprCZ9Z102cPhrg&cbp=11,10.85,,0,0.8&ll=49.310351,-123.125153&spn=0.111917,0.441513&z=11&utm_campaign=fr&utm_medium=ha&utm_source=fr-ha-na-ca-bk-svn&utm_term={keyword}

Miami Beach
http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=Miami+Beach&um=1&ie=UTF-8&hq=&hnear=Miami+Beach,+FL,+USA&gl=ca&ei=WjZKS8HuF4WWtgfD4L3kDQ&sa=X&oi=geocode_result&ct=title&resnum=1&ved=0CBQQ8gEwAA

Miami Beach - Official Website
http://web.miamibeachfl.gov/visitors/

Photos: courtoisie St. Louis Style : http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://brandandculture.com/blog/uploaded_images/South-Beach-L-799940.jpg&imgrefurl=http://tedwight.typepad.com/st_louis_real_estate_blog/2007/02/index.html&usg=__u8yxwA5LFcnS7OtkJd3znFU0bZo=&h=333&w=500&sz=28&hl=fr&start=70&um=1&tbnid=_Q2wuoz8qU5pBM:&tbnh=87&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3DSouth%2BBeach%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26start%3D54%26um%3D1

Courtoisie Miami Limousine : http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.miamifinest.com/images/stor/southbeach_strip.jpg&imgrefurl=http://www.miamifinest.com/south-beach-strip.html&usg=__nR-Y80gt0OGx9bnklgVQJqRqvDU=&h=600&w=800&sz=86&hl=fr&start=105&um=1&tbnid=1udUFxv7Ihy6FM:&tbnh=107&tbnw=143&prev=/images%3Fq%3DSouth%2BBeach%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26start%3D90%26um%3D1

samedi 9 janvier 2010

Nostalgie

Ma cousine Julie et moi au chalet à St-Gédéon, Lac St-Jean. On s'est tellement amusé ma cousine et moi...

mercredi 6 janvier 2010

Le vieillissement de la population (version finale)

Nous nous apprêtons à vivre le vieillissement de la population au Québec. Dans les prochaines années, la pyramide des âges prendra la forme inversée à celle que nous connaissons en ce moment. Les Québécois issus de la génération du baby-boom atteindront progressivement «l'âge d'or». Si bien que dans 20 ans, le quart de la population aura plus de 65 ans, comparativement à 15% présentement (1). À savoir également: l'espérance de vie dépasse maintenant 81 ans. Comme elle a progressé de deux ans en moins d'une décennie, on peut estimer qu'elle continuera de croître dans les années à venir (2). Ce phénomène de vieillissement exercera beaucoup de pression sur les dépenses en santé, qui monopolisaient déjà 43% du budget du gouvernement québécois en 2006 (3), prenant aussi considération qu'un Québécois de 75 ans nécessite quatre fois plus de soins qu'un adulte de 45 ans (4). Toutefois, ce qui est inquiétant devant ce constat, c’est que de moins en moins de travailleurs seront en mesure de verser des impôts au trésor québécois. La tranche de la population active, âgée de 15 à 64 ans, qui oscille autour de 70% depuis 30 ans, dégringolera rapidement à 60% en une quinzaine d'années.(5) Devant cette tendance inéluctable, le gouvernement québécois sera confronté à un défi de taille: maintenir ses finances à flot tout en voyant ses dépenses en santé augmenter de façon alarmante. Du point de vue provincial, le problème est déjà considérable. Mais regardons maintenant les perspectives régionales. En 2031, dans une vingtaine d'années à peine, la région du Saguenay-Lac-St-Jean, qui compte en ce moment environ 274 000 habitants, en abritera désormais 255 000. Si on répartit cette population projetée selon les groupes d'âge, on s'aperçoit que les jeunes ne seront plus que 46 000, tandis que le nombre de personnes âgées sera à 84 000. Fait encore plus spectaculaire, le nombre d'aînés dépassant la barre des 75 ans va passer de 18 000 à 43 000 en 20 ans. Dans la tranche des 20-64 ans, il ne restera plus que 125 000 personnes. Autrement dit, cette région se videra de ses jeunes tandis que le nombre de personnes âgées augmentera à une vitesse foudroyante. Entre les deux, la part des travailleurs du Saguenay-Lac-St-Jean aura perdu plus du quart de ses effectifs. Les spécialistes ont un outil pour mesurer les dommages causés par cette évolution: c'est le rapport de dépendance démographique. Pour l'obtenir, on additionne les jeunes et les aînés, puis on divise le résultat par la population de 20 à 64 ans et on multiplie par 100. Concrètement, dans la cas du Saguenay-Lac-Saint-Jean en 2006, cela veut dire 101 000 divisés par 173 000, ce qui donne 0,59. Multiplié par 100 égale 59. Il y a donc, pour chaque tranche de 100 travailleurs, 59 jeunes et aînés. Cet indice bondira à 105 en 2031. De façon générale, plus l'indice est élevé, moins il y a de travailleurs pour soutenir les enfants, les ados et les retraités. Quand l'indice dépasse 100, c'est malsain. Or, le Saguenay-Lac-Saint-Jean est loin d'être un cas unique. D'ici 2031, la Gaspésie perdra 26% de ses jeunes (un sur quatre, tout de même, quelle catastrophe) mais sa population âgée de 65 ans et plus augmentera de 112% (chez les 75 ans et plus, la hausse atteindra, tenez-vous bien, 142%). Cette région affichera à ce moment-là un rapport de dépendance démographique de 113, le plus élevé au Québec. La situation est à peine moins sombre en Abitibi-Témiscamingue, dans le Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord. (6) Derrière ces quelques chiffres se cache tout le drame de la dépopulation, mais surtout celui du vieillissement de la population des régions périphériques québécoises.

Pour contrer le vieillissement de la population et en atténuer les conséquences, plusieurs solutions viennent à l’esprit. Voici quelques propositions qui mériteraient, selon moi, d’être étudiées plus amplement par la population québécoise. La qualité de vie et la pérennité du système social québécois en dépendent.

Première proposition: le Québec a reçu en moyenne annuellement plus de 40 000 immigrants depuis 2002 (7). En comparaison, l’Ontario accueille, quant à lui, plus de 125 000 immigrants chaque année, ce qui constitue plus de la moitié de tous les immigrants reçus, bon an mal an, au Canada (8). En présupposant que le meilleur moyen de rajeunir une population consiste à contrecarrer son vieillissement par un afflux constant de jeunes nouveaux arrivants, on pourrait, dans un premier temps, chercher à accueillir autant d’immigrants que l’Ontario et, pour augmenter drastiquement notre population et rattraper ainsi le retard démographique vis-à-vis notre province voisine, se fixer comme objectif d’accueillir 250 000 immigrants par année d‘ici 10 à 20 ans. La somme semble colossale mais notre situation démographique va devenir de plus en plus intenable si on ne renverse pas la tendance lourde établie au Québec depuis de nombreuses années; gardons à l‘esprit que l‘âge moyen de la population québécoise est présentement de 41 ans et que celui-ci va continuer de se hausser dans les 50 prochaines années si rien n‘est fait. Mais revenons à cette idée de recevoir des immigrants par centaines de milliers: l’âge moyen de ceux-ci étant d’à peu près 27 ans (9), le fait d’admettre autant d’immigrants aura pour effet de changer en entier les perspectives de vieillissement de la population québécoise. Avant de dire que cela est irréalisable, rappelons-nous que la planète Terre compte près de 7 milliards de personnes, qu’un nombre incalculable de gens cherchent seulement une opportunité pour s’accomplir dans un pays riche et développé comme le nôtre, que notre situation démographique ne nous permet point de rejeter quelque demande d’immigration que ce soit, surtout si elle provient d’individus sans dossier criminel ou qualifiés pour l’immigration. Il restera à trouver les moyens appropriés de rétention afin de garder ces nouveaux arrivants, de leur permettre d’acquérir une formation pertinente afin de s’intégrer au marché québécois du travail ou de permettre à ceux possédant un grade d’étude pertinent d’obtenir une équivalence académique leur donnant la chance d’exercer le métier pour lequel ils ont étudiés dans leurs pays d‘origine. Finalement, il faudra instaurer des mesures coercitives afin de pousser les immigrants à s’installer en région. Montréal et Québec sont deux villes qui sauront faire face au vieillissement de la population provinciale quoi qu‘il arrive; on ne peut en dire autant de Ville Saguenay, cette ville étant nommée qu’à titre d’exemple. Devant des défis de taille, il faut des solutions de taille.

La deuxième solution envisageable serait la plus expéditive pour régler le problème du vieillissement de la population mais celle-ci est la moins applicable étant donné les difficultés qu’elle engendrerait et les obstacles dont elle devrait faire face pour devenir réalisable: augmenter le taux de fécondité des femmes québécoises. Celui-ci est d’environ 1,7 enfant par femme (10). Pour avoir un renouvellement de population il faut un taux de 2,1 (11). La tendance au Québec est certes à la hausse depuis 10 ans, mais le taux de fécondité est encore loin du seuil de renouvellement. Les politiques de congés parentaux et de subventions en garderie ont probablement contribué à augmenter le taux de fécondité mais ils n’expliquent pas à eux seules cette tendance. Il serait d’ailleurs intéressant de voir s’il n’y a pas plutôt un lien de corrélation entre les périodes d’embellis économiques et le fait que le taux de fécondité augmente durant ces dites périodes. Toutefois, les politiques de soutiens parentaux devraient être maintenues, voir bonifiées, afin de tirer à la hausse (et de façon maximale) la fécondité des femmes. Cependant, je pense qu’il serait nécessaire d’enquêter afin d’avoir des réponses sur le faible taux de fécondité de la femme québécoise. Pourquoi retarde-t-elle l’âge de fondée une famille? Pourquoi n’a-t-elle pas une famille plus nombreuse? Pourquoi le taux d’avortement (qui fait descendre conséquemment le taux de fécondité) est-il si élevé (28 000 en 2005) (12)? Les réponses risquent de nous éclairer et de nous montrer où nous avons échoué en tant que société: manque de soutien envers la mère, perte d’autonomie de la mère, refus d’implication du père, carrière en péril, volonté inexistante, peur d’un avenir incertain, etc. Autant de réponses qui mériteraient, selon moi, des solutions ciblées: soutien social accru par des politiques contraignantes, outils financiers et humains pour maintenir ou accroître l’autonomie des mères, questionnement approfondi sur le refus de l’implication des pères (et les solutions pour y remédier), mesures de discriminations positives en vue de faire progresser la carrière des mères qui retournent au travail, promotion du rôle de parents par tous les moyens médiatiques possibles, etc. Toutes ses solutions en vue d’augmenter le taux de fécondité seront difficilement applicables puisqu’elles exigeraient un soutien social total, ce qui est hautement difficile, étant donné le désir des femmes modernes de s’épanouir autrement que par l’enfantement, et ce, assurément avec raison. La somme de responsabilités qu’implique la naissance d’un enfant en 2010 (dans n’importe quelle nation développée) répond à la question du pourquoi de notre faible taux de natalité. Imaginez la naissance d’un deuxième, voir d’un troisième enfant, les répercussions engendrées sur la vie de couple et celle de mère parfois monoparentale, dans une société en constante mutation de surcroît.

Troisièmement, pour contrer le vieillissement de la population, ou du moins, en amoindrir ses conséquences, je propose qu’on promeuve le passage à la retraite le plus en douceur et le plus tardivement possible. Les personnes âgées doivent rester au travail le plus longtemps possible afin de soutenir les plus jeunes, qui ne pourront tenir à eux seuls le système québécois. Les jeunes veulent voir des partenaires et non des charges quand il regardent les gens âgés. À cet effet, il va falloir établir une vision positive du vieillissement, qui pourrait passer par une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale. Il faudra également garder en santé les personnes âgées pour qu’elles puissent continuer de contribuer à la société en travaillant de façon adéquate. On peut déjà en déduire qu’il sera plus pertinent que jamais de garder la gratuité dans le système de santé puisqu’une plus grande proportion de la population en aura besoin; on avancera pas en tant que société en ayant des vieux malades à charge et mourants. Une fois ces critères établis, il serait préférable de surveiller attentivement le patronat qui sera peut-être enclin à discriminer les travailleurs âgés. Par contre, je dois admettre que les préjugés entendus sont souvent favorables à l’égard des travailleurs âgés: honnêtes, ponctuels, disponibles, expérimentés, passionnés, etc., autant de qualificatifs qui ressortent régulièrement des commentaires des patrons ayant engagés des personnes âgées. Encore qu’il faudra leurs offrir les opportunités d’être formés pour des emplois de qualité; il faut que ces travailleurs soient aptes à s’adapter à l’évolution technologique, qui est constante et universelle. Et malheureusement pour les personnes de l’âge d’or ou qui sont sur le point d’y entrer, il serait juste et équitable qu’ils contribuent davantage financièrement, par le truchement des impôts ou cotisations au régime des rentes par exemples, puisqu’ils vont exercer une pression indue sur les caisses de retraites et sur le système de santé. Les jeunes reconnaissent leur apport considérable qu’ils ont apporté à la société lors du siècle dernier. Les jeunes reconnaissent qu’ils ont peiné, payé, construit et qu’ils n’ont demandé en retour que le respect et la dignité. Mais la situation présente et à venir exige un effort supplémentaire, qui plus est, de ceux qui deviendront le nœud du problème qu’on a nommé “le vieillissement de la population”.

(1) - Institut de la Statistique du Québec, Perspectives démographiques du Québec et des régions 2006-2056, Gouvernement du Québec, 2009, p.48 - Tableau 3.3.

(2) - Institut de la Statistique du Québec, Espérance de vie à la naissance et à 65 ans selon le sexe, Québec, 1980-1982 à 2006-2008, Gouvernement du Québec, 2009, Tableau statistique.

(3) - Réseau de recherche en santé des populations du Québec, Les dépenses de santé aux Québec: La bataille des chiffres, Université de Montréal, Montréal, 2006, p.12.

(4) - DORMONT, Brigitte, Dépense de santé et vieillissement, Université Paris Dauphine, Paris, 2007, p.4.

(5) - Institut de la Statistique du Québec, Le bilan démographique du Québec, Gouvernement du Québec, 2009, p.24.

(6) - PICHER, Claude, Le drame des régions, La Presse, 5 décembre 2009.

(7) - Conseil du Patronat du Québec, La planification de l’immigration au Québec pour la période 2008-2010, Montréal, 2007, p.7.

(8) - Ontario immigration, Gouvernement de l’Ontario, http://www.ontarioimmigration.ca/french/about_people.asp

(9) - LEDUC, Louise, La Presse, Immigration jeune et instruite, Montréal, 2009.

(10) - Institut de la Statistique du Québec, Tableau statistique du taux de fécondité, Gouvernement du Québec, Québec, 2009.

(11) - Wikipédia, Taux de fécondité, http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_f%C3%A9condit%C3%A9

(12) - Fédération du Québec pour le planning familial, Les statistiques en matière d’avortement, Montréal, 2006.

Image: Sommet Génération d'Idées 2010 - http://sommet-gedi.ca/

mardi 5 janvier 2010

Le vieillissement de la population (4)

Troisièmement, pour contrer le vieillissement de la population, ou du moins, en amoindrir ses conséquences, je propose qu’on promeuve le passage à la retraite le plus en douceur et le plus tardivement possible. Les personnes âgées doivent rester au travail le plus longtemps possible afin de soutenir les plus jeunes, qui ne pourront tenir à eux seuls le système québécois. Les jeunes veulent voir des partenaires et non des charges quand il regardent les gens âgés. À cet effet, il va falloir établir une vision positive du vieillissement, qui pourrait passer par une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale. Il faudra également garder en santé les personnes âgées pour qu’elles puissent continuer de contribuer à la société en travaillant de façon adéquate. On peut déjà en déduire qu’il sera plus pertinent que jamais de garder la gratuité dans le système de santé puisqu’une plus grande proportion de la population en aura besoin: on avancera pas en tant que société en ayant des vieux malades à charge et mourants. Une fois ces critères établis, il serait préférable de surveiller attentivement le patronat qui sera peut-être enclin à discriminer les travailleurs âgés. Par contre, je dois admettre que les préjugés sont souvent favorables à l’égard des travailleurs âgés: honnêtes, ponctuels, disponibles, expérimentés, passionnés, etc., autant de qualificatifs qui ressortent régulièrement des commentaires des patrons ayant engagés des personnes âgées. Encore qu’il faudra leurs offrir les opportunités d’être formés pour des emplois de qualité; il faut que ces travailleurs soient aptes à s’adapter à l’évolution technologique, qui est constante et universelle. Et malheureusement pour les personnes de l’âge d’or ou qui sont sur le point d’y entrer, il serait juste et équitable qu’ils contribuent davantage financièrement, par le truchement des impôts ou cotisations au régime des rentes par exemples, puisqu’ils vont exercer une pression indue sur les caisses de retraites et sur le système de santé. Les jeunes reconnaissent leur apport considérable à la société lors du siècle dernier. Les jeunes reconnaissent qu’ils ont peiné, payé, construit et qu’ils n’ont demandé en retour que le respect et la dignité. Mais la situation présente et à venir exige un effort supplémentaire, qui plus est, de ceux qui deviendront le nœud du problème qu’on a nommé “le vieillissement de la population”.

Graphique: courtoisie Statistique Canada.

lundi 4 janvier 2010

Le vieillissement de la population (3)

La deuxième solution envisageable serait la plus simple pour régler le problème du vieillissement de la population mais celle-ci est la moins applicable étant donné les difficultés qu’elle engendrerait et les obstacles dont elle devrait faire face pour devenir réalisable: augmenter le taux de fécondité des femmes québécoises. Celui-ci est d’environ 1,7 enfant par femme (1). Pour avoir un renouvellement de population il faut un taux de 2,1 (2). La tendance au Québec est certes à la hausse depuis 10 ans, mais le taux de fécondité est encore loin du seuil de renouvellement. Les politiques de congés parentaux et de subventions en garderie ont probablement contribué à augmenter le taux de fécondité mais ils n’expliquent pas à eux seules cette tendance. Par exemple, les Américains, avec un taux de 2,05 (3), n'ont pas de telles politiques. Il serait d’ailleurs intéressant de voir s’il n’y a pas plutôt un lien de corrélation entre les périodes d’embellis économiques et le fait que le taux de fécondité augmente durant ces dites périodes. Toutefois, les politiques de soutiens parentaux devraient être maintenues, voir bonifiées, afin de tirer à la hausse de façon maximale la fécondité des femmes. Cependant, je pense qu’il serait nécessaire de créer une commission d’enquête afin d’avoir des réponses sur le faible taux de fécondité de la femme québécoise. Pourquoi retarde-t-elle l’âge de fondée une famille? Pourquoi n’a-t-elle pas une famille plus nombreuse? Pourquoi le taux d’avortement (qui fait descendre conséquemment le taux de fécondité) est-il si élevé (28 000 en 2005) (4)? Les réponses risquent de nous éclairer et de nous montrer où nous avons échoué en tant que société: manque de soutien envers la mère, perte d’autonomie de la mère, refus d’implication des pères, carrière en péril, volonté inexistante, peur d’un avenir incertain, etc. Autant de réponses qui mériteraient, selon moi, des solutions ciblées: soutien social accru par des politiques contraignantes, outils financiers et humains pour maintenir ou accroître l’autonomie des mères, questionnement approfondi sur le refus de l’implication des pères et les solutions pour y remédier, mesures de discriminations positives en vue de faire progresser la carrière des mères qui retournent au travail, promotion du rôle de parent par tous les moyens médiatiques possibles, etc. Toutes ses solutions en vue d’augmenter le taux de fécondité seront difficilement applicables puisqu’elles exigeraient un soutien social total, ce qui est hautement difficile, étant donné le désir des femmes de s’épanouir autrement que par l’enfantement, et ce, assurément avec raison. La somme de responsabilités qu’implique la naissance d’un enfant en 2010 dans n’importe quelle nation développée répond à la question du pourquoi de notre faible taux de natalité. Imaginez la naissance d’un deuxième, voir d’un troisième enfant, les répercussions engendrées sur la vie de couple et celle de mère parfois monoparentale, dans une société en constante mutation de surcroît.

(1) - Institut de la Statistique du Québec, Tableau statistique du taux de fécondité, Gouvernement du Québec, Québec, 2009.

(2) - Wikipédia, Taux de fécondité, http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_f%C3%A9condit%C3%A9

(3) L'état du monde 2006, Paris, La Découverte, 2005, page 362.

(4) - Fédération du Québec pour le planning familial, Les statistiques en matière d’avortement, Montréal, 2006.

dimanche 3 janvier 2010

Le vieillissement de la population (2)

Pour contrer le vieillissement de la population et en atténuer les conséquences, plusieurs solutions viennent à l’esprit.Voici quelques propositions qui mériteraient, selon moi, d’être étudiées plus amplement par la population québécoise.La qualité de vie et la pérennité du système social québécois en dépendent.

Première proposition: le Québec a reçu en moyenne annuellement plus de 40 000 immigrants depuis 2002 (1). En comparaison, l’Ontario accueille, quant à lui, plus de 125 000 immigrants chaque année, ce qui constitue plus de la moitié de tous les immigrants reçus, bon an mal an, au Canada (2). En présupposant que le meilleur moyen de rajeunir une population consiste à contrer son vieillissement par un afflux constant de jeunes nouveaux arrivants, on pourrait, dans un premier temps, chercher à accueillir autant d’immigrants que l’Ontario et, pour augmenter drastiquement notre population et rattraper ainsi le retard démographique vis-à-vis notre province voisine, se fixer comme objectif d’accueillir 250 000 immigrants par année d‘ici 10 à 20 ans. La somme semble colossale mais notre situation démographique va devenir de plus en plus intenable si on ne renverse pas la tendance lourde établie au Québec depuis de nombreuses années: gardons à l‘esprit que l‘âge moyen de la population québécoise est présentement de 41 ans et que celui-ci va continuer de se hausser dans les 50 prochaines années si rien n‘est fait. Mais revenons à cette idée de recevoir des immigrants par centaines de milliers: l’âge moyen de ceux-ci étant d’à peu près 27 ans (3), le fait d’admettre autant d’immigrants aura pour effet de changer en entier les perspectives de vieillissement de la population québécoise. Avant de dire que cela est irréalisable, rappelons-nous que la planète Terre compte près de 7 milliards de personnes, qu’un nombre incalculable de gens cherchent seulement une opportunité pour s’accomplir dans un pays riche et développé comme le nôtre, que notre situation démographique ne nous permet point de rejeter quelque demande d’immigration que ce soit, surtout si elle provient d’individus sans dossier criminel ou qualifiés pour l’immigration. Il restera à trouver les moyens de rétention appropriés afin de garder ces nouveaux arrivants, de leur permettre d’étudier afin d’avoir une formation pertinente afin de s’intégrer au marché québécois du travail ou de permettre à ceux possédant un grade d’étude pertinent d’obtenir une équivalence académique leur donnant la chance d’exercer le métier pour lequel ils ont étudiés dans leurs pays d‘origine. Finalement, il faudra instaurer des mesures coercitives afin de pousser les immigrants à s’installer en région. Montréal et Québec sont deux villes qui sauront faire face au vieillissement de la population quoi qu‘il arrive; on ne peut en dire autant de Ville Saguenay, cette ville étant nommée qu’à titre d’exemple. Devant des défis de taille, il faut des solutions de taille.

(1) - Conseil du Patronat du Québec, La planification de l’immigration au Québec pour la période 2008-2010, Montréal, 2007, p.7.

(2) - Ontario immigration, Gouvernement de l’Ontario, http://www.ontarioimmigration.ca/french/about_people.asp

(3) - LEDUC, Louise, La Presse, Immigration jeune et instruite, Montréal, 2009.