mercredi 28 septembre 2011

La Flandre

Flandre

Description

«La Flandre compte 5,9 millions d’habitants sur une superficie de 13.512 km2. Avec une densité de population de 434 habitants au km2, la Flandre est l’une des régions les plus peuplées d’Europe. Et cette petite superficie regroupe un patrimoine culturel particulièrement riche mais aussi de nombreuses zones vertes attrayantes.

Situation géographique

Dans une étude consacrée à l’Europe post-napoléonienne, Henry Kissinger affirme qu’Antwerpen (Anvers) est la plaque tournante de l’Europe. Au fait, cette constation s’applique à la Flandre dans son ensemble. Tout prédestine la Flandre a être le coeur de l’Europe.

(...) La Flandre est située le long de la Mer du Nord, entre les Pays-Bas et la France; c’est la partie située au nord de la Belgique. (...)

Organisation politique

La Flandre est une entité fédérée dotée de son propre parlement et de son propre gouvernement. Elle dispose de compétences intérieures et étrangères étendues. (...)

Le Parlement de la Flandre se réunit dans son propre bâtiment à Brussel et est élu directement tous les cinq ans. Le Parlement de la Flandre promulgue des décrets. Dans la plupart des Etats fédéraux (en Allemagne par exemple), les lois des entités fédérées peuvent être annulées par la législation fédérale. Ce qui n’est pas le cas en Belgique : les décrets du Parlement de la Flandre ne sont pas subordonnés aux lois du Parlement fédéral. (...)

Langues

Dans l’état fédéré de Flandre et le Royaume des Pays-Bas, il y a en tout 21 millions de personnes parlant le néerlandais qui est ainsi, en importance, la troisième langue germanique, après l’anglais et l’allemand. Dans l’Union européenne, le néerlandais est une langue d’importance moyenne. (...)»

Site officiel de la Présidence belge de l'Union européenne

Histoire

Histoire

«Dans l’histoire de la France, de l’Angleterre ou des Pays-Bas, une seule ville a souvent joué un rôle prépondérant. Mais tel n’est pas le cas en Flandre. Le point névralgique politique et culturel s’est souvent déplacé au fil des ans, ce qui explique sans doute pourquoi la Flandre compte autant de villes culturelles.

Au Moyen âge, la Flandre était un patchwork coloré de petits comtés et duchés dans lesquels les villes jouaient un rôle central. C’étaient alors déjà des centres commerciaux prospères et animés, qui ont très vite compris qu’ils devaient leur prospérité à leur esprit d’ouverture et à leur cosmopolitisme. Rien d’étonnant donc à ce que ces villes s’insurgent contre des souverains qui entendaient brider leur liberté.

La prospérité de villes flamandes telles que Brugge et Gent a également attiré des artistes: Jan Van Eyck, Hans Memling, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, honorant les commandes de souverains, de riches marchands ou encore d’autorités religieuses. A Antwerpen, qui s’est épanouie au 16ème siècle, citons Bruegel, Rubens, Van Dyck et Jordaens.

Pendant des siècles, des Etats puissants ont réglé leurs conflits en Flandre. Les témoignages les plus frappants de ce passé sanglant se situent à l’ouest, entre la mer du nord et la frontière française, où se trouve Ieper, qui fut totalement détruite pendant la première guerre mondiale. Entre 1914 et 1918, la région de Ieper et de Passendale fut l’un des champs de bataille les plus meurtriers de l’histoire mondiale.

Mais la bataille la plus célèbre de l’histoire de la Flandre s’est déroulée à Kortrijk, près de la frontière française, le 11 juillet 1302.»

Site officiel de la Présidence belge de l'Union européenne

http://agora.qc.ca/dossiers/Flandre

Gênes

Gênes
Image illustrative de l'article Gênes

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Administration
Nom italien Genova
Pays Drapeau d'Italie Italie
Région Flag of Liguria.svg Ligurie
Province Gênes
Code ISTAT 010025
Code postal 16100
Préfixe tel. 010
Maire Marta Vincenzi (2007-2012)
Site web www.comune.genova.it/
Culture et démographie
Population 607 906 hab. (31-12-20101)
Densité 2 502 hab./km²
Gentilé Genovesi (en dialecte : zeneixi), en français : les « Génois »
Saint patron San Giovanni Battista
Fête patronale 24 juin
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 24″ Nord
8° 56′ 00″ Est

Altitude 20 m
Superficie 243 km²
Code cadastral D969

Voir la carte topographique

C’est une ville antique, qui était surnommée La Superba, la superbe mais surtout l'orgueilleuse. Pétrarque la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs. Dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ».

Au Moyen Âge, Gênes était l’une des quatre Républiques maritimes italiennes avec Venise, Amalfi et Pise. A la suite des Croisades, elle devint pour plusieurs siècles la plus puissante de ces républiques. Elle connut deux apogées, tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette période « le siècle des Génois ». La République de Gênes comprenait, en son temps, la Ligurie actuelle, la Corse et des colonies au Moyen-Orient, en Grèce, autour des bouches du Danube, en Crimée et en Afrique du Nord, du XIIIe siècle à la fin du XVe, la mer Noire est une mer génoise, Caffa en Crimée est la plus importante des colonies avec 80 000 habitants, il faut ajouter que les Génois ont fondé des colonies loin sur le Danube et, de plus, ils contrôlaient les grandes routes terrestres dans le cas où la route des Détroits aurait été fermée. Elle succomba sous la pression des troupes de Napoléon et ne fut pas réinstituée en 1815. Le Congrès de Vienne accorda l'ancienne république « à perpétuité aux États de S.M. le roi de Sardaigne ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%AAnes

Venise


Venise
Image illustrative de l'article Venise
Venise dans la lagune

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Administration
Nom italien Venezia
Pays Drapeau d'Italie Italie
Région Flag of Veneto.svg Vénétie
Province Venise
Code ISTAT 027042
Code postal 30100
Préfixe tel. 041
Maire Giorgio Orsoni (2010-2015)
Site web www.comune.venezia.it/
Culture et démographie
Population 270 884 hab. (31-12-20101)
Densité 651 hab./km²
Gentilé Vénitiens
Saint patron Saint Marc
Fête patronale 25 avril
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 23″ Nord
12° 19′ 55″ Est

Altitudes 2 m (min.1— max.9 m)
Superficie 415,94 km²
Code cadastral L736

Voir la carte topographique
Venise est considérée depuis le XIe siècle comme la plus grande puissance économique de Méditerranée. Conduite par son doge et ses grandes familles marchandes, Venise s'est peu à peu imposée comme le principal intermédiaire commercial entre l'Orient, dominé par les cultures musulmane et byzantine, et le monde chrétien.

Cette place de quasi monopole fut acquise suite à l'aide apportée à l'Empire byzantin dans ses guerres contre les peuplades slaves telles que les Bulgares. Cette situation changea en 1171 lorsque l'empereur byzantin Manuel Ier fit saisir toutes les possessions des vénitiens sur son territoire afin de redresser les finances de l'empire. Pour se venger et pour rétablir son hégémonie commerciale sur l'Est méditerranéen, Venise détourna la quatrième croisade qui, au lieu de se diriger sur l'Égypte (but affiché de l'expédition), se dirigea sur Constantinople, la capitale byzantine, qui fut prise par les croisés en 1204. Cette victoire vénitienne changea profondément les rapports de forces dans cette partie de la Méditerranée, les vénitiens en profitant pour se constituer un empire insulaire avec des possessions telles que la Crète, le duché de Naxos (les Cyclades) ou encore les îles Ioniennes (plus des comptoirs en mer Noire et en Méditerranée orientale ).

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, Venise, avec environ 100 000 habitants, figurait avec Paris, Pise, Milan, Florence, Gênes et Gand parmi les plus grandes villes d'Europe occidentale. Elle se trouvait à la tête d'un État, certes de petite taille mais indépendant : la République de Venise.

Au XIVe siècle, elle et Gênes régnaient sur le commerce de la Méditerranée. Une position que la première avait notamment acquise en prenant une part active à la quatrième croisade (1202-1204). Elle avait assuré le transport par mer des Croisés, avait conquis grâce à leur aide militaire de multiples comptoirs sur la route de l'Orient (Zara, Corfou...) et enfin avait participé au pillage de Byzance. Les quatre chevaux dorés qui ornent aujourd'hui la basilique Saint-Marc proviennent du butin ramené de l'ancienne Constantinople.

La puissance navale des Vénitiens s'appuyait notamment sur ses galères. En 1325, débutèrent les travaux d'agrandissement de l'Arsenal d'où sortaient ces bateaux11.

À partir du XIIIe siècle, les rives du Canal Grande se peuplèrent de belles demeures, les casa des notables. Commines, le conseiller du roi de France Louis XI resta admiratif devant ce spectacle. Pour lui, Venise est « la plus triomphante cité que j'ai jamais vue » et le Canal Grande « la plus belle rue que je croy qui soit en tout le monde et la mieux raisonnée ».

La montée en puissance des Turcs en Orient et la découverte de l'Amérique en 1492 signifiaient la fin de Venise en tant que grande puissance commerciale, l'Europe atlantique étant alors le centre des échanges avec le reste du monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Venise

Florence

Florence
Image illustrative de l'article Florence
Vue générale de la ville sous la neige

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Administration
Nom italien Firenze
Nom allemand Florenz
Pays Drapeau d'Italie Italie
Région Flag of Tuscany.svg Toscane
Province Provincia di Firenze-Stemma.png Florence
Code ISTAT 048017
Code postal 50100
Préfixe tel. 055
Maire Matteo Renzi (2009-2014)
Site web www.comune.firenze.it
Culture et démographie
Population 371 282 hab. (31-12-20101)
Densité 3 640 hab./km²
Gentilé Florentins
Saint patron Saint Jean le Baptiste
Fête patronale 24 juin
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 18″ Nord
11° 15′ 13″ Est

Altitude 50 m
Superficie 102 km²
Code cadastral D612

Voir la carte topographique

Du XIe au XIIIe siècle[modifier]

  • 1059 : Consécration du Baptistère de Florence.
Le Duecento pour les Italiens.
  • 1295 : Construction de Santa Croce, église des Franciscains, à Florence.
  • 1265 : Naissance de l'écrivain, poète et homme politique italien Dante Alighieri.
  • 1296 : Début de la construction de la cathédrale de Florence.

XIVe siècle[modifier]

Le Trecento pour les Italiens.
Statue de Donatello au piazzale des Offices.

XVe siècle[modifier]

Le Quattrocento pour les Italiens.
Savonarole
  • 1403 : Le sculpteur italien Lorenzo Ghiberti commence à travailler sur les portes de bronze du Baptistère de Florence.
  • 1406 : La cité-État de Pise est vaincue par Florence.
  • 1421 : Le premier brevet connu est délivré à Florence.
  • 1429 : À Florence, activité de l'atelier de Luca della Robbia (sculpteur et céramiste).
  • 1434 : Cosme de Médicis devient le maître de Florence.
  • 1436 : Brunelleschi et Donatello terminent la coupole du Dôme de Florence.
  • 1440 : À Florence, Donatello fond le bronze David.
  • 1445 : Naissance à Florence du peintre italien Alessandro Filipepi dit Sandro Botticelli, mort en 1510
  • 1452 : Naissance à Vinci, non loin de Florence, du peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et écrivain italien Léonard de Vinci, mort en 1519 à Amboise (France)
  • 1458 : La construction du Palais Pitti commence à Florence.
  • 1466 : Décès à Florence du sculpteur italien Donato di Niccolò di Betto Bardi, dit Donatello.
  • 1469 : Début du principat de Laurent le Magnifique (Lorenzo Medici) à Florence, qui dure jusqu'en 1492
  • 1472 : Naissance à Florence du peintre italien Bartolomeo della Porta dit Fra Bartolomeo, mort en 1517
  • 1475 : Décès à Florence du peintre italien Paolo di Dono, dit Paolo Uccello.
  • 1478 : Conjuration des Pazzi. Assassinat de Julien de Médicis, frère de Laurent, dans la Cathédrale de Florence. Laurent échappe à l'attentat.
  • 1485 : Le peintre florentin Sandro Botticelli peint à Florence la Naissance de Vénus.
  • 1494 : Naissance du peintre italien Francesco d'Ubertino dit Le Bachiacca à Florence. Succès d'un soulèvement populaire contre les Médicis à Florence. Charles VIII, roi de France envahit l'Italie et entre à Florence, les guerres d'Italie commencent. Le moine Savonarole installe un gouvernement théocratique.
  • 1498 : mort de Savonarole ; avec lui, Florence a défié la papauté romaine.

XVIe siècle[modifier]

Le Cinquecento pour les Italiens.
Une galerie aux Offices
Le Ponte Vecchio et l'Arno vus au coucher du soleil.
  • 1503 : Naissance à Florence du peintre italien Agnolo di Cosimo dit Bronzino, mort en 1572
  • 1510 : Décès à Florence du peintre italien Sandro Filipepi dit Botticelli.
  • 1512 : Les Habsbourg réinstallent les Médicis à la tête de Florence.
  • 1517 : Décès à Florence du peintre italien Bartolomeo della Porta dit Fra Bartolomeo.
  • 1527 : Les Médicis chassés de la ville, retour de la République.
  • 1530 : Après le siège de la ville par les Impériaux, retour des Médicis et naissance du duché.
  • 1541 : Création de l'Accademia degli Umidi, qui devient aussitôt Accademia fiorentina sous le patronage du Grand-duc.
  • 1560 : La construction du Palais des Offices commence à Florence.
  • 1563 : Création par Vasari de l'Académie du dessin de Florence, première académie artistique en Europe.
  • 1569 : Cosme Ier est nommé par le pape Grand-duc de Toscane.
  • 1572 : Décès à Florence du peintre italien Agnolo di Cosimo dit Bronzino.
  • 1574 : Décès de Giorgio Vasari le 27 juin. Écrivain, peintre et architecte italien, il initie la notion d'histoire de l'Art.
  • 1582 : L'Accademia della Crusca, première académie de langue italienne est fondée à Florence.
  • 1597 : Création à Florence de Dafne de Jacopo Peri, considéré comme le premier opéra de l'histoire dont la musique a été perdue.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Florence

Guelfes et Gibelins

Les guelfes et les gibelins sont deux factions (parti ou plus souvent brigate, ou sette1) médiévales qui s'opposent militairement, politiquement et culturellement dans l'Italie des Duecento et Trecento. Elles soutiennent respectivement et initialement deux dynasties qui se disputent le trône du Saint-Empire romain germanique. La pars guelfa appuie les prétentions de la dynastie des « Welfs » et de la papauté, puis de la maison d'Anjou, la pars gebellina, celles de la dynastie des Hohenstaufen, au-delà, celles du Saint-Empire romain germanique.

Conflit en apparence proprement germanique, l'opposition entre Guelfes et Gibelins va se transporter dans diverses parties d'Europe, principalement dans les villes de la péninsule italienne. Dans cette bipolarisation, parfois surestimée, les allégeances dynastiques sont parfois secondaires, les adhésions fluctuantes, et il faut attendre le règne de Frédéric II pour que papauté et empire deviennent des symboles forts de ralliement et que se construise une véritable division antithétique. Ce clivage trouve des manifestations dans le domaine civique et religieux et cristallise les tensions entre les villes italiennes, au sein de leurs élites et parfois entre la ville et son contado. L'écho du conflit se manifeste à des époques ultérieures, en revêtant de nouveaux caractères et en stigmatisant des oppositions idéologiques nouvelles.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guelfes_et_gibelins

Autriche

Republik Österreich (de)
Republika Austrija (hr)
Republika Avstrija (sl)
Osztrák Köztársaság (hu)
République d’Autriche (fr)
Drapeau de l'Autriche Armoiries de l'Autriche
(Drapeau de l'Autriche) (Armoiries de l'Autriche)
Devise nationale : Aucune1
carte
Langues officielles Allemand
Capitale Vienne
48°12′N 16°21′E
Plus grande ville Vienne
Forme de l’État République fédérale
- Président fédéral
- Chancelier fédéral
Heinz Fischer
Werner Faymann
Superficie
- Totale
- Eau (%)
Classé 112e
83 871 km2
1,3 %
Population
- Totale (2011)
- Densité
Classé 93e
8 217 2802 hab.
97,8 hab./km2
Gentilé Autrichien, Autrichienne
IDH (2005) en augmentation 0,955 (élevé) (14e)
Monnaie Euro (EUR)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Land der Berge, Land am Strome
Code ISO 3166-1 AUT, AT
Domaine internet .at
Indicatif
téléphonique
+43
  • Taux de chômage : 4,5 % (fin 2005) selon les données européennes, 7,1 % (avril 2005) selon les méthodes de calcul autrichiennes.
  • PIB (produit intérieur brut) : 254 milliards de dollars (en 2005)
  • PIB par habitant : 31 406 dollars (en 2005)
  • PIB, composition par secteur :

Grâce notamment au poids important des entreprises de sous-traitance, l'Autriche est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises.

Les secteurs-clés de l'industrie autrichienne :

  • l’industrie chimique (cellulose, pétrochimie) ;
  • l’industrie textile et de l'habillement (haut de gamme) ;
  • l’industrie du papier et du carton-pâte (grâce aux ressources forestières très abondantes) ;
  • l’industrie électrique et électronique (plus de 400 entreprises fabriquent des composants électriques ou électroniques, de la puce jusqu’à la centrale électrique livrée clés en main) ;
  • l’agroalimentaire (a largement bénéficié de l’intégration européenne) ;
  • l’industrie métallurgique et mécanique (le secteur phare, étant donné que l’Autriche est un pays exportateur de machines-outils).

L'Empire Habsbourg

Charles Quint (1500-1558)

Charles de Habsbourg, archiduc d'Autriche et prince des Espagnes, né le 25 février 1500 au Prinsenhof de Gand en Flandre, et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste dans la province d'Estrémadure en Espagne, est un prince de la maison de Habsbourg, considéré comme le monarque chrétien le plus puissant de son temps.

Il a été duc titulaire de Bourgogne (souverain des Pays-Bas) sous le nom de Charles II (1515-1555), roi des Espagnes, sous le nom de Charles Ier (Carlos I), roi de Naples et de Sicile (1516-1556), mais il est resté à la postérité sous son nom d'empereur du Saint-Empire romain germanique (1519-1558), Charles V (Karl V.) (Quint signifiant cinquième en moyen français). Excepté cette dernière dignité, élective, cette accumulation de titres est le résultat involontaire d'une intense politique d'alliances matrimoniales qui a, faute d'autres prétendants, abouti à faire de Charles le seul héritier de cinq dynasties1.

Il est le dernier empereur germanique à nourrir le rêve carolingien d'un Empire prenant la tête de la Chrétienté. Cette ambition d'unité chrétienne face à la poussée du monde musulman dans les Balkans et en Méditerranée est brisée par l'opposition farouche et ininterrompue des rois de France François Ier et Henri II, ainsi que par la rupture religieuse provoquée par Martin Luther et les Réformes protestantes à partir de 1517. Ces deux conflits extérieurs occupent ses finances et son énergie pendant tout son règne, tandis que des révoltes intérieures en Castille, en Allemagne et dans les Flandres affaiblissent par moment les bases de son pouvoir.

Au terme d'une vie de combats et de voyages, miné et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il finit par abdiquer et se dépouille en quelques années de ses possessions. Le 25 octobre 1555, il cède les Flandres, désormais unies et déliées du Saint-Empire, à son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples. Il lui cèdera également les Espagnes l'année suivante et la Franche-Comté au seuil de la mort. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il avait cédé dès les années 1550 les duchés autrichiens à ce dernier. Fort de cette base germanique, c'est lui qui héritera de la couronne impériale à la mort de son frère.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Quint

Amsterdam

Amsterdam
Blason de Amsterdam
Héraldique
Drapeau de Amsterdam
Drapeau

Amsterdam
Administration
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Province Hollande-Septentrionale
Code postal 1000-1109
Géographie
Coordonnées 52° 22′ 25″ Nord
4° 53′ 53″ Est

Superficie 21 907 ha = 219,07 km2
- Terre 16 608 ha = 166,08 km2
- Eau 5 299 ha = 52,99 km2
Démographie
Gentilé Amstellodamois
Population 780 152 hab. (20111)
Densité 3 561 hab./km2
Localisation
Localisation de Amsterdam

Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas

(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Amsterdam est la capitale des Pays-Bas (bien que le siège du gouvernement se trouve à La Haye) et la plus grande ville de la province de Hollande-Septentrionale et des Pays-Bas. Le travailliste Eberhard van der Laan en est le bourgmestre (maire) depuis 2010.

Construite au XIIIe siècle, Amsterdam était à l'origine un village de pêcheurs. Elle tient son nom d'un barrage (Dam en néerlandais), qui avait été construit sur décision du comte de Hollande Florent V, se situant sur une partie du cours inférieur de la rivière Amstel (formé par le Damrak et le Rokin). L'emplacement de ce barrage, qui était couplé à un pont lui-même exempt de péage, a donné naissance à la principale place d'Amsterdam. Le bourg obtint le statut de ville en 1300 ou 1306, et devint une importante place commerciale, grâce à son port qui se développa sur le Damrak en aval du barrage originel, et traitait principalement avec les villes hanséatiques.

Au XVIe siècle éclata la guerre contre l'Espagne, qui devait aboutir à l'indépendance des Provinces-Unies. Initialement favorable aux Espagnols, Amsterdam changea de camp en 1578. Il en résulta le retour de la liberté religieuse, une manœuvre très habile pour l'époque. Les guerres de religion ravageaient alors l'Europe, et nombreux étaient ceux qui cherchaient un refuge où ils ne seraient pas condamnés pour leurs croyances. Cette situation attira aux Pays-Bas de riches familles juives portugaises et espagnoles, des négociants d'Anvers qui fuyaient les destructions et le racket de l'armée espagnole, ainsi que des huguenots de France qui venaient aux Pays-Bas dans l'espoir de pouvoir y pratiquer leur religion. Parmi les réfugiés, il y avait des hommes de science comme Comenius et les philosophes René Descartes et Spinoza. Amsterdam n'accordait pas d'importance à la religion de ses habitants, tant que ceux-ci acceptaient de payer leurs impôts et de participer à la vie économique. Le revenu par habitant de la ville en 1685 était quatre fois supérieur à celui de Paris et l'écart se creusa davantage avec l'arrivée des huguenots6.

Le XVIIe siècle fut « l'âge d'or » d'Amsterdam. C'est à cette époque qu'elle vit fleurir le commerce maritime avec les Indes orientales, le Brésil et l'Afrique ; c'est également à cette époque que vécut Rembrandt et que l'on construisit les célèbres canaux de la ville. Amsterdam devint alors le plus important port du monde et une place financière internationale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amsterdam

Louis XIV (1638-1715)

Louis-Dieudonné dit, jusqu'au XVIIe siècle inclus, Louis Quatorzième puis Louis XIV et surnommé par la suite « le Roi-Soleil » ou Louis le Grand, né à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638 et mort à Versailles le 1er septembre 1715 est du 14 mai 1643 jusqu’à sa mort, roi de France et de Navarre, le troisième de la maison de Bourbon de la dynastie capétienne. Son règne de 72 ans, depuis la mort de son père, est le plus long de l'histoire de France et, si l'on considère les 54 ans depuis sa prise de pouvoir effectif, un des plus longs d'Europe1.

Louis XIV accède au trône quelques mois avant son cinquième anniversaire, mais, après une minorité marquée par la révolte de la Fronde (1648-1653), il n’assume personnellement le contrôle du gouvernement qu’à partir de la mort de son ministre principal, le cardinal Mazarin, en 1661. Il ne prend alors plus de ministre principal. Monarque, il accentue encore son rôle direct dans l'État après la mort de ses puissants ministres Colbert (1683) et Louvois (1691). Son règne marque l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme royal de droit divin. Son autorité absolue se déploie avec la fin des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes, qui marquaient la vie du royaume depuis plus d'un siècle. Revers de la médaille, il réduit presque à néant la liberté de la presse, limitant les courants d'opinion y compris littéraires ou religieux.

Louis XIV mène la diplomatie et la guerre à son gré et accroît le territoire de la France et sa puissance en Europe par plusieurs séries de guerres européennes. Il fait fortifier les villes conquises par Vauban et entoure ainsi les nouvelles frontières de leur « ceinture de fer », dans le cadre d'une politique territoriale de « pré carré » qui redessine et rationalise les limites du pays.

Son gouvernement personnel coïncide également avec un effort de développement économique, commercial et colonial, mené notamment par son ministre Colbert, volet économique de la recherche de la prédominance française. Le prestige culturel s'affirme grâce à la présence de figures artistiques protégées par le mécénat royal, telles que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre. D'autres, plus indépendants, tels le poète La Fontaine, le philosophe Blaise Pascal, l'épistolaire Madame de Sévigné, le moraliste La Bruyère ou le mémorialiste Saint-Simon font également du règne l'apogée historique du classicisme français. Sous son règne, la France acquiert une prééminence européenne économique, politique et militaire et le prestige de la France, de son peuple, de son langage parlé par les élites et dans toutes les cours d'Europe et bien sûr de son roi permet, dès son vivant, de parler du « siècle de Louis XIV », sur le modèle des siècles de Périclès et d'Auguste ou encore du « Grand Siècle ».

Le roi met aussi en place un État centralisé et absolutiste. Il le dirige après 1682 depuis le vaste château de Versailles, dont il a ordonné la construction. Ce dernier, modèle architectural de nombreux palais européens, est le cadre d'une étiquette très élaborée à laquelle il soumet la noblesse de cour, qu'il tient étroitement en main auprès de lui. Louis XIV réduit aussi le rôle des Parlements, réprime les révoltes antifiscales paysannes, entretient un très long bras de fer avec les jansénistes et prend la décision controversée de la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

La fin de son long règne est ternie par l'exode des protestants persécutés, par une série de revers militaires, par la famine de 1693 et celle de 1709 qui font près de deux millions de morts, par la révolte engendrant la guerre des Camisards et par de nombreux décès dans la famille royale. Mais la régence de son successeur, Louis XV, âgé de cinq ans à la mort de son arrière-grand-père, se déroule sans heurts, ce qui témoigne de la stabilité du royaume établie par le monarque.

Habité par l'idée de sa gloire et de son droit divin, soucieux d'accomplir en permanence son « métier de roi », Louis XIV est devenu l'archétype du monarque absolu.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIV_de_France

Thomas Paine (1737-1809)

Thomas Paine, né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Il est connu pour son engagement durant la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776.

Ses écrits, parmi lesquels figurent Rights of Man (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793.

Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre Le Siècle de la raison (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans Agrarian Justice (1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit un concept proche du revenu minimum.

Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé » 1. Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Paine