dimanche 28 août 2011

Fibromyalgie

La fibromyalgie, ou syndrome polyalgique idiopathique diffus (SPID), est une maladie caractérisée par un état douloureux musculaire chronique (myalgies diffuses) étendu ou localisé à des régions du corps diverses, qui se manifeste notamment par une allodynie tactile et une asthénie (fatigue) persistante. Le mot « fibromyalgie » vient du latin fibra (« filament »), du grec ancien myos (« muscle ») et du grec ancien algos (« douleur »).http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibromyalgie

La possibilité d'une île

Ce long roman est construit autour du récit de vie de Daniel1, que coupent et prolongent des commentaires d'autres Daniel inscrits dans une chaîne de clones (Daniel23, 24 et, surtout, Daniel25 qui vit plusieurs millénaires après l'original).

Par chapitres successifs intitulés « Daniel 1,1 » jusqu'à « Daniel 1,28 » - ce qui, à l'évidence, constitue un clin d'œil aux repérages bibliques - le personnage central raconte les étapes de sa vie adulte avec ses conceptions du monde et ses états d'âme ; le livre s'achevant sur le récit de vie de Daniel25 qui sert d'épilogue.

Comique professionnel à la fin du XXe siècle, Daniel 1 exploite la provocation dans des sketches sur Palestiniens et Israéliens, sur l'Opus Dei et la mafia ou sur la pornographie et les lolitas, ce qui le conduit au succès et à la fortune. Lucide et cynique, il parle de lui comme du « Zarathoustra des classes moyennes » (p. 412), précisant page 164 : « si l'on agresse le monde avec une violence suffisante, il finit par le cracher, son sale fric ». Daniel1 échoue dans ses liaisons avec Isabelle puis avec Esther et ne trouve pas non plus d'exaltation dans une sexualité hygiénique.

De plus en plus, il se sent accablé de « la mélancolie, l'apathie languide et finalement mortelle de générations désincarnées » (p. 440) tout en rêvant en même temps de « la possibilité d'une île » qu'éclaire, à la page 433, les derniers vers du dernier poème envoyé avant son suicide par Daniel 1 à Esther, la femme qu'il aime et qui lui échappe : « Il existe au milieu du temps/La possibilité d'une île »).

Ce désir très explicitement baudelairien d'un ailleurs, le fait regarder avec intérêt et bienveillance les concepts de la secte des Élohimites, transposition transparente des raeliens. L'auteur décrit également avec plus d'amusement que de critique le fonctionnement de la secte avec son gourou dominant sexuel, ses scientifiques convaincus et ses manipulations des adeptes comme lors de la disparition du prophète assassiné par un rival sexuel et qu'on prétend réincarné dans le jeune artiste Vincent qui va poursuivre la quête des Élohimites qui abandonnent bien sûr tous leurs biens à la secte qui leur promet l'éternité.

La secte richissime aménage en effet à Lanzarote, une île des îles Canaries au climat tempéré et égal, une ambassade pour accueillir les Elohims dont les adeptes attendent le retour qui marquera la fin des temps pour l'humanité. Ces extraterrestres créateurs de l'humanité possèdent le secret de la vie éternelle et la secte avance elle-même dans ce chemin en misant sur le clonage des élus à partir de leur ADN, ce qui offre une succession d'existences de copies conformes. Le romancier imagine la réussite du procédé puisqu'il nous propose les commentaires de Daniel25 qui évoquent des Marie22 ou des Esther31.

Lassé de son existence vide, sans objectif et sans attache, Daniel 1 se suicide, ouvrant, par une décision non définie, la porte à des réincarnations successives de néo-humains libérés par l'énergie solaire et les capsules longue durée de sels minéraux de la médiocre et pénible production énergétique de l'alimentation-digestion.

L'apologue est constitué par le récit de vie de Daniel25 qui part seul à la recherche d'une île-paradis en côtoyant sans se lier à eux des résidus de l'humanité retournés à l'âge du feu au milieu des ruines de l'an 2000. Le livre s'achève sur cette impossibilité d'une île : « Le bonheur n'était pas un horizon possible ».

La possibilité d'une île, Paris, Fayard, 2005, 485 p.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Possibilit%C3%A9_d%27une_%C3%AEle

Les particules élémentaires

Le récit, en trois parties, se déroule entre le 1er juillet 1998 et le 27 mars 2009, et raconte l'histoire alternée de deux demi-frères, Bruno et Michel, nés à la fin des années cinquante, que les hasards de la vie (et un coup de pouce des géniteurs) ont mis à un certain moment en relation.

Leur mère, Janine, a vécu à fond les idéaux de la société permissive. Née en 1928, elle grandit en Algérie (où son père était venu travailler comme ingénieur) et vint à Paris pour compléter ses études. Elle danse alors le Bebop avec Jean-Paul Sartre (qu'elle trouvait remarquablement laid) ; a beaucoup d'amants (elle était très belle) et se marie avec un jeune chirurgien viril qui a fait fortune dans le domaine relativement nouveau à l'époque de la chirurgie plastique. Le couple divorce deux ans après la naissance de Bruno, puis abandonne ce dernier et son frère Michel à des grands-parents très patients. Janine part vivre dans une communauté en Californie ; des analepses permettent de constater la négligence qui régnait à la maison et la brutalité de l'école que fréquentent Bruno et Michel. Aucun des deux frères ne s'est vraiment remis de ces débuts dans la vie.

Michel Djerzinski, abandonné par ses parents, a vécu avec sa grand-mère dont la mort provoqua chez lui un traumatisme violent qui lui interdira par la suite d'éprouver de vrais sentiments. Il n'a jamais ressenti aucun sentiment profond envers ses semblables, hormis peut-être envers sa grand-mère, qui l'a élevé et qui symbolise à ses yeux une espèce en voie de disparition qu'il décrit comme « des êtres humains qui travailla[ent] toute leur vie, et qui travaill[ent] dur, uniquement par dévouement et par amour ; qui donna[ent] littéralement leur vie aux autres dans un esprit de dévouement et d'amour. » Michel a connu un amour d'adolescence, Annabelle, qui se détache de lui pour le fils d'un des amants californiens de Janine, lequel se voulait une rock-star. Désormais il mène une existence grise entre son supermarché Monoprix et le laboratoire parisien du CNRS où il mène des expériences de pointe sur le clonage des animaux. L'unique personne dont il ne soit pas éloigné par des années-lumière, est son demi-frère Bruno.

Il donne son congé après quinze années passées, sans donner d'autre explication à ses supérieurs que le besoin de temps « pour penser ». Il a peur de la vie et trouve refuge derrière un écran de certitudes positivistes et dans la relecture de l'autobiographie de Heisenberg. Célibataire et indépendant, Michel (qui a perdu sa virginité à trente ans) se sent incapable d'aimer et a peu de désir sexuel, contrairement à son demi-frère de quarante-deux ans, Bruno, qui est obsédé par le sexe : « Michel vivait dans un monde [...] rythmé par certaines cérémonies commerciales - le tournoi de Roland-Garros, Noël, le 31 décembre, le rendez-vous biannuel des catalogues 3 Suisses. Homosexuel, il aurait pu prendre part au Sidathon, ou à la Gay Pride. Libertin, il se serait enthousiasmé pour le Salon de l'érotisme. Plus sportif, il vivrait à cette même minute une étape pyrénéenne du Tour de France. Consommateur sans caractéristiques, il accueillait cependant avec joie le retour des quinzaines italiennes dans son Monoprix de quartier. »

Durant ces années, Annabelle a pris part à des orgies et a eu deux avortements. Après leurs retrouvailles, Michel fait dans ses bras une expérience quasi mystique qui lui procure une vision de l'espace « comme une ligne très fine qui séparait deux sphères. Dans la première sphère était l'être, et la séparation ; dans la seconde sphère étaient le non-être, et la disparition individuelle. Calmement, sans hésiter, il se retourna et se dirigea vers la seconde sphère ». Leur tentative pour rebâtir ce qu’ils ont perdu est gênée par la froideur émotionnelle de Michel ; il ressent de la compassion pour elle mais pas d'amour.

Dans son enfance, son demi-frère Bruno a été victime de viols à répétition et d'humiliations quotidiennes dans un internat. La souffrance de Bruno à l'école est aggravée par le relâchement délibéré de l'autorité scolaire à la suite des protestations de Mai 68, l'accent étant désormais mis sur l’auto-discipline : « l’année 1970 vit une extension rapide de la consommation érotique ». Adolescent, Bruno a l'habitude de se masturber secrètement alors qu'il est assis près d'une jolie fillette dans le train qui le ramène de l'école. Parachuté dans l'appartement bohème de sa mère durant les vacances d'été, pâle et déjà trop gros pour ses dix-huit ans, il se sent embarrassé et mal à sa place en présence des amants hippies et bronzés de sa mère, et face à l'impatiente insistance de celle-ci à discuter de ses inhibitions sexuelles. La haine que nourrit Bruno pour Janine trouve son expression des années plus tard lorsqu'il lui crache des insultes à la figure alors qu'elle est couchée sur son lit de mort.

Bruno enseigne maintenant la littérature dans un lycée de Dijon et aspire toujours à devenir écrivain. Aux yeux de Michel, Bruno approche de la crise de la quarantaine (il s'est mis à porter un manteau de cuir et à parler comme un personnage de film à suspense de série B).

Au bord du divorce et avec un bébé, dans une quête sexuelle sans espoir, il sort dans les nightclubs lorsqu'il est supposé surveiller leur fils ; il est continuellement en quête de rencontres sexuelles très souvent désastreuses : « il enfila un caleçon de bain, glissa des préservatifs dans sa sacoche d'un geste qui lui arracha un rire bref. Pendant des années il avait porté des préservatifs sur lui en permanence, ça ne lui avait jamais servi à rien ; de toute façon, les putes en avaient ». À d'autres moments, il surfe pour chercher du porno sur Internet (avec pour résultat une facture de téléphone de 14.000 francs qu'il cache à sa femme). Bruno, est totalement immergé dans la vie, son désir le conduit à multiplier les expériences (mariage, lingerie, salon de massage, prostitution, Minitel rose, échangisme, partouze, sex-shops, etc.).

Dangereusement attiré par ses élèves adolescentes, il provoque le petit ami noir de l'une d'entre elles au point de s'attirer des représailles et des railleries. En un moment de jalousie rageuse, il se lance dans un tract raciste envoyé à L'Infini, une revue publiée par Philippe Sollers.

Bruno rencontre Christiane lors d'un séjour au Lieu du Changement, camping post-soixante-huitard tendance new age. Comme Christiane, qui a cinquante-cinq ans, mère divorcée d'un garçon d'une dizaine d'années, il est venu là pour le sexe. Pour elle les ravages de la génération de 68 sont évidents sur les femmes qui participent aux ateliers : « En général elles ont fait une analyse, ça les a complètement séchées ». Avec elle, il fonde une famille et construit donc un certain équilibre - qu'il détruit aussitôt après. Christiane emmène Bruno dans un implacable voyage de sexe en groupe avec des touristes allemands et d'orgie en boîte de nuit parisienne mal famée.

Alors que la frustration conduit Bruno aux portes de la folie et du suicide, et après la mort d'Annabelle, Michel s'engage dans une réflexion solitaire qui entraînera une révolution scientifique comparable à l'œuvre d'Einstein : en dissociant radicalement la reproduction du plaisir, il permettra à l'humanité de connaître enfin la paix. On retrouve Michel dans un Centre de Recherche de Génétique à Galway ; sa vie a reçu un nouvel élan à cause d'une théorie révolutionnaire qu'il a développé : convaincu que la race humaine est condamnée par sa lutte insensée contre l'angoisse de la mort, et par la contradiction entre vie moderne d'une part et d'autre part la vie affective inhérente à la reproduction, il travaille à un projet de race génétiquement modifiée, immortelle et stérile - bien que non dénuée de personnalité ni de plaisir sexuel. Son travail, qui est poursuivi après sa mort en 2009, conduit à rien moins que la création, en 2029, d'une race génétiquement contrôlée et finalement à l'extinction de la race humaine.

Les particules élémentaires, Paris, Flammarion, 1998, 393 p.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Particules_%C3%A9l%C3%A9mentaires

Extension du domaine de la lutte

Le héros a trente ans. Cadre moyen, analyste-programmeur dans une société informatique, son salaire net atteint 2,5 fois le SMIC. Malgré ce pouvoir d’achat, il n’attire pas les femmes. Dépourvu de beauté comme de charme, sujet à de fréquents accès dépressifs, il ne correspond guère à ce que les femmes recherchent en priorité sur le marché du sexe ou de la satisfaction narcissique. On ne connaît pas son nom mais, puisque personne ne semble s’en soucier, le lecteur retient simplement que cet informaticien minable se masturbe beaucoup et contribue peu à l’embellissement du monde et des relations humaines.

Joueur disqualifié mais spectateur perspicace de cette partie de faux-semblants qu’est la vie moderne, le narrateur décrit la lutte quotidienne de ses congénères, toujours en quête d’un peu d’amour, de plaisir, d’argent. Cette lutte, étendue à tous les aspects de la vie humaine sous l’influence du modèle libéral, transforme le moindre de nos gestes en un combat épique, au terme duquel notre position dans la société humaine est corrigée, à la hausse ou à la baisse. Même nos lits ne sont plus un refuge. Il faut s’y distinguer. La sexualité est un système de hiérarchie sociale. Résigné, le narrateur se place définitivement en dehors de cette lutte, enfermé dans la nostalgie de l’adolescence, souhaite parfois la mort sans pouvoir s’y résoudre.

Souvent, son entourage fait preuve d’un dynamisme de façade qui tranche avec sa propre neurasthénie. Pourtant, le désenchantement survient toujours, comme s’il était impossible – ou risible - de s’impliquer dans le monde. Le narrateur décrit ainsi le décalage entre la projection existentielle d’un de ses amis et la réalité de sa vie quotidienne, mettant en perspective son idéologie élitiste et la médiocrité d’un célibat sans issue.

Extension du domaine de la lutte, Paris, Éditions Maurice Nadeau, 1994, 156 p.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Extension_du_domaine_de_la_lutte

Michel Houellebecq

Michel Houellebecq (miʃɛl wɛlˈbɛk), né Michel Thomas à la Réunion, le 26 février 1956 (acte de naissance), ou en 19581 (selon lui), est un écrivain français. Poète, essayiste, romancier et réalisateur, il est, depuis la fin des années 1990, l'un des auteurs contemporains de langue française les plus connus et traduits dans le monde.

Il est révélé par les romans Extension du domaine de la lutte et, surtout, Les Particules élémentaires, qui le fait connaître d'un large public. Ce dernier roman, et son livre suivant Plateforme, sont considérés comme précurseurs dans la littérature française2, notamment pour leur description au scalpel, mais non sans humour, de la misère affective et sexuelle de l'homme occidental dans les années 1990 et 2000. Avec La Carte et le Territoire, Michel Houellebecq reçoit le prix Goncourt en 2010, après avoir été plusieurs fois pressenti pour ce prix3.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Houellebecq

Vaslav Nijinski (1889-1950)

Vaslav Fomitch Nijinski (en russe : Вацлав Фомич Нижинский, Vaclav Fomič Nižinskij ; en polonais : Wacław Niżyński) aussi retranscrit Vaclav Nijinski ou Vatslav Nizhinski , né à Kiev le 12 mars 18891 et décédé le † 8 avril 1950 à Londres, est un danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise.

Ses contemporains, qui l'ont vu danser, étaient impressionnés par sa capacité d'adaptation, sa virtuosité, sa grâce et sa grande maîtrise technique des sauts. Sa capacité à donner l'impression de rester en l'air lors d'un saut était tout à fait remarquable.

Ses sauts ne sont aujourd'hui pas considérés impressionnants par leur amplitude et occupation de l’espace, mais par leur bref arrêt dans l'espace et le temps. Les spectateurs ne voyaient pas l’effort physique éprouvant que requéraient ces sauts. L’impression d’apesanteur qu’ils réussissaient était renforcée par la capacité qu'avait Nijinski à se réceptionner avec des mouvements doux, et insonores. Jusqu’à aujourd’hui, le nom de Nijinski est évoqué comme celui de la maîtrise parfaite de l’art de la danse.

Nijinski est aussi l'auteur d'un système de notation de la danse qu'il inventa pour son usage personnel. Grâce aux recherches de spécialistes, on a pu reconstituer fidèlement certaines de ses chorégraphies, dont L'Après-Midi d'un faune et une partie du Sacre du printemps.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaslav_Nijinski

Serguei Diaghilev (1872-1929)

Serge de Diaghilev1 (en russe : Серге́й Па́влович Дя́гилев, Sergueï Pavlovitch Diaguilev), est un organisateur de spectacles, critique d’art, protecteur des artistes, impresario de ballet, né le 31 mars 1872 (19 mars selon le calendrier julien) à Selichtchi (ru) (près de Novgorod), mort le 19 août 1929 à Venise. Créateur et impresario de génie, il a fondé les Ballets russes d'où seront issus maints danseurs et chorégraphes qui ont fait l'art de la danse du XXe siècle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_de_Diaghilev

Les Ballets russes

Les Ballets russes sont une célèbre compagnie de ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev, avec les meilleurs éléments du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet impérial. La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte-Carlo, Paris et Londres, sans s'attacher à aucun théâtre en particulier.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ballets_russes

MNBAQ

Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est un musée situé sur les plaines d'Abraham et la Grande Allée à Québec au Canada. Il possède une collection permanente d'environ 33 000 œuvres essentiellement produites au Québec ou par des artistes québécois, et dont certaines remontent au XVIIe siècle. Il présente aussi chaque année un certain nombre d'expositions temporaires, dont certaines de grande envergure. Le musée comprend également une bibliothèque depuis 1987.

Fondé en 1933, le musée fut connu d'abord sous le nom de « Musée de la province de Québec ». Il fut la première institution muséologique fondée par le gouvernement du Québec. À ses débuts, le Musée abritait les Archives du Québec, les collections de sciences naturelles ainsi qu'une collection de beaux-arts. En 1963, le Musée change de nom et porte désormais le nom de «Musée du Québec». En 1983, la loi sur les musées nationaux transforme le musée en société d'État. La collection du Musée est désormais uniquement constituée d'œuvres d'art.Depuis 1995, le musée reçoit le soutien financier d'une fondation, la Fondation du musée, qui collecte et place des fonds pour son compte. En 2002, le Musée est de nouveau rebaptisé par le gouvernement de Bernard Landry pour porter sa dénomination actuelle soit le Musée national des beaux-arts du Québec. En 2005, le collectionneur Raymond Brousseau, avec la collaboration d'Hydro-Québec, fait don au musée de 2 635 œuvres d'art inuit2.

Le musée comporte aujourd'hui trois pavillons: le pavillon Gérard-Morisset, le pavillon Charles-Baillargé et le Grand hall. Le pavillon Gérard Morisset a été inauguré en 1933 lors de l'ouverture du musée. De style néoclassique il fut conçu par l'architecte Wilfrid Lacroix.

Le Pavillon Charles-Baillairgé, du nom de son architecte, date du XIXe siècle, a été la prison de Québec durant près de 100 ans. Son aménagement intérieur constitue d'ailleurs un témoin de la vie carcérale à l'époque. Il fut annexé au musée en 1991. Le Grand hall a été inauguré en 1991. Il est le lieu d'accueil des visiteurs et fait le lien entre les autres pavillons.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_national_des_beaux-arts_du_Qu%C3%A9bec

Laurier Québec

L'aube du 20e siècle est marquée par un événement majeur, qui va transformer complètement la vie et l'apparence de la petite paroisse de Sainte-Foy.

En l'an 1900 est fondée la Compagnie du chemin de fer et du pont de Québec. Les dirigeants choisissent la partie la plus étroite du fleuve Saint-Laurent, située à Sainte-Foy. Ces grands travaux se terminent en 1916. Le 17 octobre 1917 le premier train emprunte le pont qui sera inauguré à la fin de la Première Guerre mondiale par le prince de Galles.

Pour sa part, la paroisse de Sainte-Foy construit en 1905 ses premiers trottoirs en bois et achève son réseau en 1916. Au début du siècle, le site de l'actuel Laurier est occupé par des champs ensuite transformés en terrain d'aviation. Celui-ci assure le service aéropostal entre Québec et Sept-Îles. Pour permettre le libre accès au terrain, le premier chasse-neige entre en fonction en 1929.

De 1940 à 1950, le caractère agricole de Sainte-Foy s'efface devant sa nouvelle vocation résidentielle. Entre 1945 et 1947, le boulevard Laurier est construit et en 1949, Sainte-Foy devient une ville. Son essor économique sera assuré par la construction des grands centres commerciaux.

Entre 1950 et 1954 le ministère de la Défense construit l'Hôpital des vétérans à l'emplacement de l'actuel CHUL et un quartier militaire sur les lieux de l'actuelle Place Laurier.

À la fin des années 1950, bien blottie dans son statut de capitale, Québec ronronnait tranquillement, à peine consciente des grands mouvements socio-économiques qui se tramaient en son sein. En 1957, messieurs Amédé Jr. Demers, François Nolin et Paul Racine investissent la somme de 4500 $ dans une société qu'ils baptisent Delrano. Cela fait, ils entreprennent illico de répandre la bonne nouvelle auprès de la gent commerciale en construisant un centre commercial à Sainte-Foy, puisque, selon le schéma qui se répandait comme une traînée de poudre à la grandeur du continent, cette petite municipalité deviendrait sous peu une imposante banlieue.

Quelques audacieux se laissent tenter par l'aventure. À son ouverture le 11 novembre 1961, Place Laurier, le premier centre commercial couvert au Québec, accueillait 50 magasins dont Pascal, Syndicat, Kresge, Towers et Dominion.

Dès lors, la partie est gagnée. L'achalandage augmente à chacune des neuf étapes d'expansion que connait Place Laurier pour atteindre dans les années 90, une fréquentation de 300 000 personnes par semaine. Trois cent cinquante (350)magasins se partagent leur faveur et plus de 5 200 espaces de stationnement, dont 3600 couverts à l'abri des intempéries. Vue sous l'angle financier, la croissance de Place Laurier étonne par l'écart quasi-comique qui existe entre les 4500 $ ayant présidé à la naissance de Delrano inc. et le prix de vente de 42 millions de dollars à la Société immobilière Marathon en 1976.

L'évaluation municipale de Place Laurier s'élève maintenant à 200 millions de dollars. Le 1er janvier 1995, la Société immobilière Marathon limitée (division immobilière du Canadien Pacifique) a vendu 50 % de ses intérêts dans Place Laurier à Omers Realty Corporation (Ontario Municipal Employees Retirement Service). Marathon et Omers deviennent donc propriétaires à 50 % chacun et, collectivement, bailleur de Place Laurier sous le nom de Place Laurier Holdings Inc. (Société de gestion Place Laurier inc.). Marathon conserve la gestion du centre commercial.

Le 1er octobre 1996, Marathon vend tous ses intérêts (50 %) dans Place Laurier à Aquest, compagnie formée de Oxford et GE Capital. Le propriétaire demeure toujours Place Laurier Holdings Inc. (Société de gestion Place Laurier inc.) mais les actionnaires sont maintenant Omers et Aquest. Oxford se voit confier le mandat de gestion. En octobre 1998, Oxford achète la part de GE dans Place Laurier, le propriétaire demeure toujours Place Laurier Holdings Inc. (Société de gestion Place Laurier inc.), mais les actionnaires sont Omers et Oxford à 50 % chacun.

En mai 2000, Ivanhoé inc. acquiert la part d'Oxford dans Place Laurier et en devient le gestionnaire. Au printemps 2001, Ivanhoé inc. fusionne avec Cambridge et s'appelle maintenant Ivanhoé Cambridge inc.

En 2007, la direction de Place Laurier dévoilait la nouvelle identité visuelle du centre commercial. Véritable institution de la Ville de Québec depuis bientôt un demi-siècle, Place Laurier laisse tomber le mot « place » et sera dorénavant simplement désignée par l'appellation « LAURIER ». En outre, le mot « Québec » apparaîtra maintenant dans son logo afin d'en préciser la localisation et renforcer le positionnement privilégié dont jouit cette destination commerciale dans la capitale québécoise, tel que l'a révélé le dernier sondage de l'Office du tourisme et des congrès de Québec à son sujet.

« Depuis 1961, LAURIER a évolué au rythme de sa clientèle et nous sentions que le temps était venu de revoir notre marque. Nous nous sommes dotés d'une nouvelle signature tendance et distinctive, à l'image de notre clientèle et de l'offre commerciale de LAURIER », a souligné Pierre Léveillé, directeur du centre. « Par ailleurs, à l'aube du 400e anniversaire de la Ville de Québec, le moment nous semblait opportun de créer une identité visuelle qui contribuera à distinguer encore davantage le centre dans son marché et soutiendra son statut de première destination touristique après le Vieux-Québec », a-t-il ajouté.

http://www.laurierquebec.com/a-propos-de-nous/groupe-ivanhoe-cambridge

Alain Mabanckou

Alain Mabanckou est un écrivain congolais né à Pointe-Noire (République du Congo) le 24 février 1966, qui a remporté en 2006 le prix littéraire Renaudot pour Mémoires de porc-épic.

Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire où il obtient un baccalauréat en Lettres et Philosophie au Lycée Karl-Marx. Il s’oriente alors vers le droit, sa mère souhaitant qu’il devienne magistrat ou avocat. Après un premier cycle de droit privé à l’Université Marien-Ngouabi à Brazzaville, il obtient une bourse d’études et s’envole pour la France à l’âge de 22 ans, avec déjà quelques manuscrits dans ses affaires, des recueils de poèmes pour la plupart, qu’il commencera à publier trois ans plus tard.

Après un DEA de droit à l'Université de Paris-Dauphine, il travaille une dizaine d'années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l'écriture avec la parution en 1998 de son premier roman Bleu-Blanc-Rouge qui lui vaut le Grand Prix Littéraire de l'Afrique noire. A partir de cette date, il ne cessera de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. C'est surtout le roman qui le révèle au grand public, avec notamment Verre cassé, unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs ; puis Mémoires de porc-épic qui lui vaut en 2006 l'obtention du Prix Renaudot. Les deux romans sont parus aux éditions du Seuil, respectivement en 2005 et en 2006.

Écrivain en résidence en 2002, il enseigna la littérature francophone à Ann Arbor pendant trois ans avant d'être remarqué par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) qui l'invite d'abord comme Visiting Professor en 2006 puis le nomme Professeur titulaire (Full Professor) de littérature francophone en 2007.

Il vit aujourd'hui à Santa Monica, en Californie.

Ses œuvres sont traduites dans une quinzaine de langues dont l’anglais, l’américain, l’hébreu, le coréen, l’espagnol, le catalan et l’italien. Verre cassé a fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales.

En 2007 reparaissent les écrits poétiques d'Alain Mabanckou, chez Points-Seuil, sous le titre de Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, ainsi que le livre qu’il consacre à l’écrivain James Baldwin, Lettre à Jimmy (Fayard), à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’écrivain américain.

En 2008 Alain Mabanckou a traduit de l'anglais au français le jeune prodige des lettres américaines, Uzodinma Iweala, d'origine nigériane, auteur de Beasts of no nation, (Bêtes sans patrie, Éd. de L'Olivier).

Le roman Black Bazar, paru aux Éditions du Seuil le 8 janvier 2009 a été classé parmi les 20 meilleures ventes de livres en France dans les listes de L'Express, du Nouvel Observateur et de Livres Hebdo.

Demain j'aurai vingt ans, roman paru en 2010 marque son entrée dans la collection Blanche des éditions Gallimard. Cette œuvre a été couronnée par le Prix Georges Brassens 2010 et classée parmi les grands romans de la rentrée littéraire française 2010 (Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Marianne, Lire, La Quinzaine littéraire...)[réf. nécessaire]

En 2010 Alain Mabanckou a été nommé par décret du Président de la République française au grade de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Dans un récent entretien avec Evene.fr[réf. nécessaire], il souligne que « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa "noirceur", comme dirait Frantz Fanon. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ».

Romans et récits
Poésie
  • 1993 : Au jour le jour, Maison rhodanienne de poésie
  • 1995 : La légende de l'errance, Éditions L'Harmattan
  • 1995 : L'usure des lendemains, Nouvelles du Sud
  • 1997 : Les arbres aussi versent des larmes, L'Harmattan
  • 1999 : Quand le coq annoncera l'aube d'un autre jour..., L'Harmattan
  • 2007 : Tant que les arbres s'enracineront dans la terre, Œuvre poétique complète, « Points », Seuil
Essais
Anthologie
  • 2010 : Six poètes d'Afrique francophone (Senghor, Birago Diop, Dadié, Loutard, U Tam'si et Rabemananjara), en format poche chez "Points-Seuil", février 2010
Livres pour la jeunesse

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Mabanckou

Demain j'aurai vingt ans

Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d’une dizaine d’années qui fait l’apprentissage de la vie, de l’amitié et de l’amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d’indépendance sous la houlette de « l’Immortel Marien Ngouabi », chef charismatique marxiste. Les épisodes d’une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleurs : le père adoptif de Michel, réceptionniste au Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l’oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste ; l’ami Lounès, dont la sœur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d’hormones ; bien d’autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges…
Au fil d’un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l’africaine. Les histoires d’amour tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d’images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.

MABANCKOU, Alain, Demain j'aurai vingt ans, Gallimard, 2010.

http://livre.fnac.com/a2888878/Alain-Mabanckou-Demain-j-aurai-vingt-ans

dimanche 21 août 2011

Dindification

Imaginez une dinde. Pendant mille jours, le gentil fermier lui prodigue de délicates attentions tout en s’assurant de son bien-être. Chaque jour qui passe confirme à l’oiseau que le fermier est vraiment très gentil. La dinde n’a aucune raison de croire que le pire puisse lui arriver; pour elle, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. De son point de vue, demain sera forcément la réplique d’hier ou d’aujourd’hui. Soudain, contre toute attente, le mille et unième jour est fatal: on lui tranche la tête. Morale de l’histoire: mille jours durant, la dinde ne se sera jamais doutée qu’elle servira de repas. Ce comportement qu’adopte la dinde est ce que je nomme un processus de dindification, une opération qui consiste à devenir crédule; et la dinde, dans l’histoire, c’est vous.

Le but de ce livre est de vous démontrer comment nous nous laissons imprégner par des discours auxquels nous adhérons tous sans distance critique. Ce faisant, ces discours ont de profonds impacts sur nos vies — Théorie des tendances —. Voici le trajet que je vous propose:

Dans la première partie, vous découvrirez ce qu’il y a sous l’épiderme de la dinde. Vous appréhenderez la mécanique qui sous-tend les tendances qui finissent par devenir des systèmes de valeurs auxquels vous adhérez sans vous poser de questions. Surtout, vous mesurerez la puissance de l’imprévisible, alors que vous avez la certitude que tout est contrôlable.

Dans la deuxième partie, vous verrez comment l’écologisme a su structurer tout un système de valeurs qui prétend que votre comportement de consommateur compulsif est la cause de tous nos malheurs collectifs actuels et à venir. Constat? Vous devez vous repentir et faire acte de contrition. Malgré vous, vous êtes devenu à la fois un conscrit et un combattant du réchauffement climatique. L’urgence de la situation semble exiger réparation tellement la planète est malade de l’homme. Et vous y croyez…

Dans la troisième partie, vous constaterez comment le réseau est venu bouleverser la vie paisible et tranquille de la classe moyenne. Il fut un temps où vous pouviez vous construire un récit de vie durable, grâce à votre emploi, tout en mettant de l’avant votre talent et votre expérience. Tout ça est à mettre à la poubelle. On n’exige plus de vous ces deux qualités; vous avez plutôt besoin de compétences à profusion que vous devez continuellement remettre à jour selon la technologie à la mode. Et vous y croyez…

À la lecture de la quatrième partie, vous verrez à quel point vous contribuez généreusement à l’enrichissement de cette œuvre collective que sont le Web et ses dérivés. Les Google, Facebook et autres Twitter de ce monde moissonnent gratuitement tout ce que vous produisez pour en retirer des profits colossaux. Avec l’arrivée des réseaux sociaux de surcroît, on vous oblige à l’ouverture, à la collaboration, au partage et à la transparence. La vie privée n’a plus de sens dans un tel univers. Et vous y croyez…

Et vous y croyez, encore et encore, jusqu’au mille et unième jour…

Y a-t-il moyen d’éviter de se comporter comme une dinde et de constamment faire les frais du mille et unième jour? Avant même de tenter de répondre à cette question, je vous renvoie à votre propre comportement pendant l’été 2008, quand le prix du pétrole flambait. De l’essence à 1,50 $ le litre? Non merci! Pourtant, dès le prix revenu à la normale, vous avez repris vos bonnes vieilles habitudes. Pire encore, les ventes de véhicules 4 x 4 et de véhicules multisegments ont monté en flèche. Même le PDG de Ford s’en est étonné. C’est tout dire!

Nous verrons qu’il existe une solution simple, à la portée de tous. Mark Twain l’a déjà entrevue: « Dès que vous vous retrouvez du côté de la majorité, c’est le temps de prendre une pause et de réfléchir. » Le problème est que cette solution n’est pas simple à mettre en œuvre à cause de notre tendance naturelle à vouloir confirmer nos premières hypothèses.

FRASER, Prierre, Dindification, Éditions Transcontinental, février 2011, 144 pages.

Festibière de Québec 2011

Après une première édition ayant attiré plus de 65 000 personnes, nous sommes fiers de pouvoir vous offrir un événement deux fois plus gros, deux fois plus d'exposants, deux fois plus de musique, deux fois plus de plaisir.

L’équipe du Festibière de Québec 2011
vous attend en grand nombre du 18 au 21 août!

http://www.festibieredequebec.com/

Qu’est-ce qu’un festibière ?

Définition

festibière (nom masculin) :
Néologisme désignant un festival, un événement spécial ou une fête se déroulant autours du thème de la bière. Un festibière s’étale le plus souvent sur plusieurs jours, voire même quelques semaines. On peut parfois y associer d’autres activités, comme la dégustation de fromages, de produits gastronomiques ou du terroir. Festibière est un mot-valise formé des mots festival et bière.

Ne vous y détrompez pas, un festibière n'est pas une saoulerie (sauf dans de rare cas...), c'est souvent plutôt une fête familiale où on peut faire expérimenter à nos papilles de nouvelles saveurs.

En allemand : bierfest
En anglais : beerfest

http://www.festibiere.ca/quest-ce-quun-festibiere/

vendredi 19 août 2011

Anticancer

Anticancer : Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles, Éditions Robert Laffont, 2007

Dans un récit de son expérience à la 1re personne, l'auteur présente 4 approches pratiques de prévention et d'accompagnement des traitements : se prémunir contre les déséquilibres de l'environnement, ajuster son alimentation, comprendre et se guérir des blessures psychologiques et tirer parti d'une relation à son corps qui stimule le système immunitaire et calme l'inflammation propice aux tumeurs.

Résumé: http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1049645&def=Anticancer%2cSERVAN-SCHREIBER%2c+DAVID%2c9782221114094

Les clés de la méthode anticancer

Comme il le souligne lui-même, il ne propose pas de recette miracle. Car malheureusement il n'y en a pas contre le cancer. Mais il a essayé d'identifier les pôles essentiels sur lesquels on pouvait agir :

  • L'alimentation, en privilégiant les fruits et légumes, les aliments riches en oméga 3, en réduisant le sucre et les mauvaises graisses et en évitant les pesticides ;
  • Le mental, en apprenant à gérer son stress pour ne pas se sentir impuissant face à ce qui nous arrive ;
  • L'activité physique, pour réduire les risques de cancer.

Son livre contient ainsi de nombreux exemples et conseils concrets pour mobiliser ces défenses naturelles contre ce fléau. Le but est de préparer un "terrain anticancer".

http://www.doctissimo.fr/html/sante/reportages-tv/cancer/11344-anticancer-combat-polemique.htm

Guérir

Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, Édition Robert Lafont 2003

Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un bouleversement radical. Notre cerveau " émotionnel " est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie. Qu'il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux, qu'il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes... David Servan-Schreiber nous convie ici à la découverte des conséquences pratiques de cette révolution : une nouvelle médecine des émotions sans médicaments ni psychothérapies. Mêlant étroitement son expérience clinique et ses compétences de chercheur, il a choisi de présenter sept méthodes particulièrement efficaces, dont certaines entièrement inconnues du public français. Sept voies permettant à chacun de reprendre en main les rênes de sa propre vie, et de ne plus être un étranger pour soi - ni pour les autres.

Résumé : http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=614700&def=Gu%C3%A9rir%2cSERVAN-SCHREIBER%2c+DAVID%2c2266142151

Les recommandations du livre "Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse"

Aller au niveau supérieur

Et si l’on pouvait guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse ? 50 à 75 % des visites chez le médecin sont motivées par des troubles liés au stress ; ce dernier est un facteur de risque pour la santé plus grave que le tabac ; les huit médicaments les plus prescrits le sont pour des problèmes directement liés au stress… et les français sont les plus grands consommateurs au monde d’antidépresseurs et de tranquillisants. Or ces médicaments, s’ils peuvent être prodigieusement utiles, sont d’une efficacité limitée et ont des effets secondaires. Quant aux traitements d’inspiration psychanalytique, outre qu’ils ne sont pas accessibles à tous, leur utilité n’a jamais pu être établie de manière convaincante. Des recommandations à découvrir en détail dans l'ouvrage "Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse", de David Servan-Schreiber, paru chez Robert Laffont (2003).

La cohérence cardiaque

Les 40.000 neurones autonomes du coeur ("le petit cerveau du coeur") et le cerveau émotionnel sont étroitement connectés l’un à l’autre. Il s’agit d’un véritable "système coeur-cerveau" dans lequel le coeur joue un rôle considérable. En apprivoisant directement le coeur, on peut commencer à apprivoiser ses émotions

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L’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR)

Lorsqu’un évènement traumatique bouleverse notre vie (la mort d’un proche, un viol, un accident), il ouvre une plaie dans notre cerveau émotionnel. Pourtant notre cerveau a une capacité innée à "digérer" des évènements difficiles ; comme la peau a la capacité à se refermer après une blessure.

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L’énergie de la lumière

Le cerveau émotionnel est très sensible aux différents rythmes biologiques. Particulièrement celui de la lumière. Grâce à une lampe qui simule l’apparition progressive de l’aube, il est possible de se réveiller sans réveil-matin.

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Acupuncture : le contrôle du Qi

Depuis 5.000 ans, la médecine traditionnelle chinoise ou tibétaine soigne l’anxiété et la dépression par l’acupuncture. Dans les dix dernières années les progrès de l’imagerie du cerveau en action a démontré que la stimulation par les fines aiguilles d’acupuncture contrôle directement des régions clés du cerveau émotionnel.

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Les acides gras Omega-3

Il y a eu deux grandes révolutions en médecine au 20e siècle : le développement prodigieux de la chirurgie, et la découverte des antibiotiques. La troisième est encore en cours : la transformation des constituants méme du corps - et du cerveau - grâce à la nutrition.

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Adidas plutôt que Prozac

L’exercice physique - méme seulement trois fois par semaine pendant vingt minutes - a des effets puissants sur les neurotransmetteurs du cerveau émotionnel.

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La communication émotionnelle

Le cerveau émotionnel des mammifères a été conçu pour que la mère et sa progéniture soient en relation affective intense pendant plusieurs semaines, voir plusieurs années. La relation affective est un véritable régulateur de toutes les émotions et donc de toute la physiologie du corps.

http://www.guerir.org/livre-guerir-stress-anxiete-depression-sans-medicament-psychanalyse

David Servan-Schreiber (1961-2011)

David Servan-Schreiber, né le 21 avril 1961 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 juillet 2011 à Fécamp1, est un médecin et docteur ès sciences français. Il fut chargé de cours à l'Université de Lyon I, et enseigna comme professeur de psychiatrie clinique à l'Université de Pittsburgh. Sa carrière de praticien clinique au Canada et aux États-Unis a duré de 1983 à 2002[réf. nécessaire]. En 2003, le grand public découvre le chercheur avec la publication de son livre Guérir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Servan-Schreiber