Sommet Générations d'Idées 2010

Je me suis senti interpellé par l'invitation du Sommet Générations d'Idées 2010. Comprenez-moi bien; en tant que zélateur, je ne peux rester indifférent devant l'opportunité offerte de faire réfléchir mes concitoyens.

Cet événement semble vouloir devenir une plate-forme d'expression des enjeux de la génération montante (20-35 ans). Je ne sais si j'ai la crédibilité requise pour être un intervenant digne de mention. Néanmoins, je désire, à titre personnel, relever le défi. Je vais soulever, analyser et apporter des solutions au problème majeur auquel fera face le Québec de demain: le vieillissement de la population.

Lors des prochains jours, je parcourrai avec vous les jalons de cette problématique. Je finirai en produisant une synthèse (3000 caractères maximum) avec des solutions (6000 caractères maximum) comme demandé par le comité de sélection du Sommet Générations d'Idées 2010.

Je mets immédiatement un bémol: le défi démographique québécois est un sujet hautement moins important que ceux du réchauffement climatique, de l'essoufflement du capitalisme anglo-saxon et de la prolifération du nucléaire dans le monde. Ces trois menaces mondiales décloisonnent totalement celles qui sont propres en particulier aux nations.

Je prends pareil pour mon propos le postulat suivant: toute chose étant égale ou constante dans l'évolution du Québec (mode économique, culture, relations politiques, etc.), la répartition des générations dans la pyramide des âges va s'inverser au Québec. Qu'est-ce que cela implique? Quelles sont les solutions pour contrecarrer cette tendance?

http://sommet-gedi.ca/

Sur moi-même (17)

Je vous présente Absalon Langlois, mon arrière-grand-père; photo obtenue en effectuant quelques recherches sur le web. En comptant mon grand-père et mon père, il n'y a que 10 générations qui me séparent de mon premier ancêtre d'Amérique.

Je me suis souvenu du travail généalogique que ma soeur Janick avait effectuée voilà quelques années. Je me suis demandé si je pouvais le trouver par le réseau internet; par exemple, par l'Association des Langlois d'Amérique. Je n'ai pas trouvé d'archives à ce sujet mais j'ai néanmoins trouvé un lien qui relate la biographie de mon arrière-arrière-grand-père Joseph Langlois. Un homme têtu, droit et avec un très fort caractère. Quand même impressionnant de voir ma généalogie affichée ainsi sur la toile!

ÉPOUX	ÉPOUSE	LIEU ET DATE DU MARIAGE
Noël Langlois	Françoise Grenier	N-Dame de Québec, 25-7-1634
Jean Langlois dit St-Jean	Marie Cadieux (Charles et Madelaine Macard)	Beauport, 16-5-1675
Louis Langlois dit St-Jean	Frse. Gabrielle Deneau (René et Anne Morin)	Berthier, 23-11-1711
Ch-François Langlois	Madeleine Hains (Joseph et Marie Pauzé)	St-Thomas de Montmagny, 1-5-1747
Charles Langlois	Lse. Théotiste Béland/Daraiche (Roch et Genev. Lepeau)	Carleton, Bonaventure, 9-10-1788
Fabien Langlois	Josephte Marin (Joseph et Marie Gendreau)	Percé, Gaspésie, 4-5-1829
Fabien Langlois	Elizabeth (Louise) Crotti (Michael et Angelique Riffau)	Douglas Town, Gaspésie, 3-11-1852
Joseph Langlois	Elmire Bergeron (Thomas et Marie Tremblay)	Tadoussac, 15-11-1886

http://www.fungold.com/Noella/langbio2.html#tablang

La Route des clochers (11)

En arrivant à Sorel, on a photographié la Maison des Gouverneurs. Datant de 1781, c'est là que naquit la tradition d'illuminer un sapin de Noël en Amérique du Nord.

On n'a pas tardé à Sorel; c'est une ville ennuyante et assez banale. J'ai cru remarqué aussi quelques motards. Vraiment, il ne fait pas bon vivre à Sorel par les temps qui courent.

On a pris le traversier pour rejoindre l'autoroute 40 à Berthierville. Mais juste avant, nous sommes allés zyeuter la chapelle des Cuthbert: la plus vieille chapelle protestante du Québec. Juste après, nous avons fait un petit détour pour aller voir un pont couvert datant de 1915 près du village de Sainte-Geneviève: le pont Grandchamps.

Nous avons finalement pris l'autoroute afin de rentrer chez nous. C'était le deuxième jour et nous étions exténués d'avoir autant fait de route en si peu de temps.

http://grandquebec.com/monteregie/maison-des-gouverneurs/
http://grandquebec.com/lanaudiere/chapelle-des-cuthbert/

La Route des clochers (10)

On se leva un peu poqué le matin, on revisita encore un peu Saint-Hyacinthe, on déjeuna dans un coquet petit restaurant aux allures des années 1960-70 et nous prîmes l'autoroute 20 pour se rendre à Boucherville afin de compléter à rebours la route 138.

Nous arrêtâmes d'abord voir la maison Louis-Hippolyte-Lafontaine. Cette demeure fut celle de son enfance. Sur le même site, dénommé d'ailleurs "Parc de la Broquerie", on voit les anciennes fondation du château de Sabrevois, construit en 1735.

Nous continuâmes en passant par Varennes pour arriver à Verchères afin de voir le Monument de Madeleine-de-Verchères. Cette dernière est une héroïne de la Nouvelle-France qui a défendu avec acharnement le manoir et le domaine de son père contre les attaques des Iroquois. Le monument est selon moi plus ou moins réussi. Les proportions de la statue sont inégales. Le résultat donne l'impression d'avoir été traité par des étudiants de première année d'art plastique. Malgré tout, on y vit un beau petit quai avec une vue imprenable sur le Fleuve St-Laurent.

On continua en passant par Contrecoeur afin d'y voir la Maison Le Noblet-Duplessis. Cette maison ancestrale a appartenu au notaire Alexis Lenoblet-DuPlessis, qui a permis aux patriotes de tenir des réunions secrètes en vue de mener leur rébellion.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Boucherville
http://www.boucherville.ca/asp/attachements/MESSAGES-FICHIER-3366-1.PDF
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Hippolyte_Lafontaine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_de_Verch%C3%A8res
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_de_Verch%C3%A8res
http://grandquebec.com/archives-du-grandquebec/maison-lenoblet-duplessis/

La Route des clochers (9)

J'ai affirmé ne pas avoir pris de photos chez Lucie. J'ai menti: ça été plus fort que moi.

La Route des clochers (8)

Mon épouse et moi changeons de place dans la voiture: la voilà claquée par cette intense journée de voyage. Nous repartons vers Yamaska pour descendre la route 235 afin d'atteindre la première moitié de notre périple: la demeure de notre amie Lucie.

Rendu à Yamaska, une drôle d'idée s'empare de moi: aller voir la Baie Saint-François. Bien mal m'y en pris: je suis arrivé dans un cul-de-sac devant une étendue d'herbe et de quenouilles beaucoup trop hautes pour que nous puissions voir cette dite baie. On a tout de même pris de belles photos.

On revient sur nos pas afin de descendre la 235. Je voulais voir Massueville: quel nom ridicule pour un village! On a rien vu... et il y a probablement rien à voir. Sur notre gauche, il n'y avait que la rivière Yamaska. À notre droite, c'était des champs à perte de vue.

Un autre attrape-nigaud: il y a une attraction touristique s'intitulant "Chouette à voir!". Et bien, il y a rien à voir: c'est l'automne et tout est fermé! On a encore là pris d'excellentes photos.

Notre journée s'est terminée chez Lucie. On a fait une bonne bouffe et on a bu quelques verres ensembles. On a marché dans Saint-Hyacinthe. Quel ville magnifique! On a pas pris de photos afin de ne point briser le rythme de cette belle soirée entre amis. Il y eu un soir, il y eu un matin: fin du premier jour de voyage.

La Route des clochers (7)

Passé St-Grégoire, nous nous acheminâmes vers Nicolet afin d'admirer la Cathédrale qui est, selon moi, une grande réussite au point de vue architectural.

Dédiée à St-Jean-Baptiste, sa coupole est résolument moderne par la courbe prononcée de son toit, par ses vitraux magnifiques et également par son chemin de croix esquissé par des silhouettes plutôt que par des fresques réalistes.

Un sentiment de grandeur et de paix émane de cette construction. L'architecte et le vitrailliste mérite notre profond respect si ce n'était que par le résultat de leur travail. Toutefois, votre humble blogueur se doute qu'ici, dans leur ouvrage, se manifeste l'oeuvre de leur foi.

http://www.grandquebec.com/centre-du-quebec/cathedrale-saint-jean-baptiste/

La Route des clochers (6)

Après le diner, toujours à Sainte-Angèle-de-Laval, on a visité le Centre de la diversité biologique du Québec. Malgré l'automne, ce parc a dévoilé les charmes de son verger et de sa forêt. Ce refuge d'arbres, plantes et de fleurs doit révéler d'innombrables surprises en été.

Manque de temps, on écourta notre visite. Nous embarquions dans la voiture et nous allâmes par le village de Saint-Grégoire prendre quelques clichés du Vieux-Moulin et de l'Église de Saint-Grégoire-le-Grand (1850).

http://www.biodiversite.net/coordonnees.php
http://www.grandquebec.com/centre-du-quebec/eglise-saint-gregoire/
http://grandquebec.com/centre-du-quebec/moulin-saint-gregoire/

La Route des clochers (5)

Continuant notre route, nous passâmes par Les Becquets. Juste après, nous fîmes halte au Moulin Michel. Un certain Alfred Michel fut le dernier meunier à opérer ce moulin datant de l'époque Seigneurial. Celui-ci est désormais un centre d'interprétation historique avec dans la cour arrière une scène pour des spectacles en plein air. D'ailleurs, Florence K. affichait complet pour sa représentation.

Reprenant notre chemin, on passe Gentilly pour aller voir la centrale nucléaire. Malheureusement, l'accès est interdit. Un gardien d'Hydro-Québec en camionnette nous interpelle. Très sympathiquement, il nous explique qu'il est interdit depuis les attentats du 11 septembre 2001 de visiter les installations.

On quitte les lieux et on passe à proximité du parc industriel de Bécancour. J'ai encore loupé une belle occasion: ce site est gigantesque et les industries de ce parc détonnent dans un paysage si agricole. J'aurais eu de bonnes photos; j'en suis convaincu.

Après une dizaine de kilomètres, on décide d'arrêter diner. On s'est acheté quelques grignotines avec du fromage en grain à Sainte-Angèle-de-Laval. La préposée du dépanneur a eu la gentillesse de nous avertir qu'une sorte de fromage était frais du jour et que les autres ne l'étaient pas. Pendant qu'elle me faisait payer, elle échappa le terminal d'interact et s'excusa du fracas causé par sa chute. C'est pas à Montréal, ni à Québec qu'on aurait eu droit à tous ces égards.

http://www.moulinmichel.qc.ca/

La Route des clochers (4)

Nous avons poursuivi notre chemin en passant par le village de Sainte-Croix. Cette petite municipalité dessert les services pour ses quelques résidents et les fermiers environnants. Il y a certaines maisons à vendre. À part l'église, nous n'avons trouvé aucun intérêt à rester plus longtemps à cet endroit.

Nous avions l'intention de visiter le Domaine Joly-de-Lotbinière mais on a raté le coche. Nous ne voulions pas perdre de temps à revenir sur nos pas, nous avons donc décidé de passer outre et de garder pour une autre fois l'exploration de ce parc-jardin reconnu.

Ce choix nous permit de parvenir plus rapidement à Lotbinière. Nous avons admirer d'anciennes maisons canadiennes ayant plus de 200 ans, des croix de chemin qui à une époque pas si lointaine pullulaient fièrement sur tous les rangs du Québec et nous avons contemplé la majestueuse Église St-Louis, oeuvre de l'architecte François-Baillargé. Malgré son statut de bien patrimonial, l'église montre des signes évidents de vieillissement. Si rien n'est fait, nous perdrons encore un vestige de notre glorieux passé.

Reprenant le volant, ma femme et moi traversîmes le village de Leclercville. Le point d'intérêt est sans aucun doute l'Église Sainte-Emmélie. À certains égards, nous trouvons qu'elle partage quelques ressemblances architecturales avec la Sainte-Chapelle du Château de Vincennes de Paris.






http://www.ville.sainte-croix.qc.ca/site.asp
http://www.domainejoly.com/
http://www.municipalite.lotbiniere.qc.ca/files/Circuit-Patrimoine.pdf
http://www.grandquebec.com/chaudiere-appalaches/eglise-st-louis/
http://www.munleclercville.qc.ca/indexFr.asp?numero=15

La Route des clochers (3)

On a retourné quelque peu sur nos pas afin de commencer littéralement notre périple sur la 132. Elle commence à St-Nicolas: ancienne ville fusionnée à Lévis. Cet arrondissement est située à l'ouest du Pont Pierre-Laporte. La route 132 s'appelle sur la majorité de son trajet Marie-Victorin, en l'honneur du frère Marie-Victorin, un intellectuel canadien de la première moitié du XXe siècle surtout reconnu pour ses travaux en botanique.

On est arrêté quelques instants pour admirer le Howard Johnson Stastny Plaza ayant pignon sur rue au 537 Marie-Victorin. Cet hôtel de la chaîne Howard Johnson Resort a conclu un partenariat avec l'ancien joueur de hockey Marian Stastny. Le club de golf du gîte obtient ainsi une visibilité enviable et Marian Stastny semble avoir le béguin pour ce terrain qu'il dorlote tout le long de la saison estival.

Nous sommes repartis vers St-Antoine-de-Tilly. J'ai cru remarquer, en regardant sur ma droite au travers des arbres clairsemés, avoir loupé une vieille artère de St-Nicolas: le Chemin du Moulin. Il semblait poindre une belle église et son presbytère. Qu'à cela ne tienne; nous y retournerons un moment donné.

Arrivé à St-Antoine-de-Tilly, nous constatâmes la beauté pittoresque de ce village. Mon ami Robin m'a rapporté avoir entendu que ce village est reconnu comme l'un des plus beaux du Québec. Nous témoignons: cela est vrai. Il y a cette vénérable église (1786), ce beau manoir ancestral (1788) et toutes ces antiques maisons qui font le charme particulier de ce ravissant village.

P.S.: J'ai eu le culot de m'introduire dans l'église. Il y avait un mariage, un baptême ou je ne sais quoi. Les paroissiens m'ont regardé d'un oeil antipathique. J'ai quand même eu l'audace de prendre des photos. Ma femme me dit souvent qu'un jour, je vais manger une volée. Je pense qu'elle a raison.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Victorin
http://www.golfhotelstastny.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Antoine-de-Tilly
http://www.saintantoinedetilly.com/