samedi 30 juin 2012

Heinrich Biber (1644-1704)

Jouissant d'une grande réputation parmi ses contemporains, il fut anobli par l'Empereur Leopold Ier le 5 décembre 1690. Il fut peut-être l'élève de Johann Schmelzer à Vienne et entra comme violoniste à la cour d'Olmütz et de Kremsier.

En 1670, il entre au service du prince-archevêque de Salzbourg où il dirige à partir de 1677 le chœur d'enfants de la cathédrale de cette ville. Il fut nommé vice-maître de chapelle en 1679 et maître de chapelle en 1684. Il effectua divers voyages dans les cours d'Europe, notamment à celle de Münich.

Biber est l'un des fondateurs de l'école allemande de violon et l'un des premiers à avoir employé la scordatura, système de modification de l'accord des cordes destiné à faciliter le jeu. Musicien virtuose, il a publié un certain nombre de sonates pour violon dont les quinze Sonates sur les mystères du Rosaire (1674). Ses huit Sonates pour violon et basse continue (1681) révèlent sa connaissance des styles français, italiens et allemand ; sa Passacaille pour violon seul sur une basse contrainte est une œuvre exceptionnelle. Il a composé deux opéras dont un seul est conservé, Chi la dura la vince (1687). Sa musique religieuse, considérable, est dominée par une messe concertante Missa Sancti Henrici, mais il a également composé deux Requiem, des Vesperae longiores ac breviores pour 4 voix et instruments, des Offertoires à 4 et un Stabat Mater.

http://sites.radiofrance.fr/francemusique/pedagogie/biographies/heinrich-ignaz-franz-von-biber.php

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