Une autre journée de labeur s'est écoulée. Rien ne m'est plus difficile de devoir gagner ma vie à la sueur de mon front. J'ai plutôt la forte impression de perdre ma vie à la gagner. Qu'est-ce qu'on y gagne? La mort. Quelle récompense! N'allez pas croire pour autant que je sois dans une forme de nécessité. J'ai déjà fait le calcul: je ferais partie du 1% des plus riches de la planète. Au pire, je n'en suis pas très loin. Pas mal pour un pauvre manoeuvre. Mais bon sang! Je reste tout de même manoeuvre. Ce n'est pas que j'exècre la condition du manoeuvre; j'imagine que plusieurs se contentent d'une telle situation (car celui qui se contente de cet état vit dans un contentement certain). C'est que je demeure convaincu que j'aiderais grandement plus la cause de l'humanité en poursuivant mes recherches sociologiques et philosophiques. Je le fais, certes, à temps (très) partiel, ce qui donne des résultats très partiels. Mais j'aimerais tant m'y lancer coeur et âme sans me soucier de l'hypothèque et l'épicerie. Un jour, qui sait, je pourrai peut-être enfin m'adonner en entier à ma passion: celle de vivre pour connaître... juste pour le plaisir de connaître, en espérant le partager avec vous dans une sorte de dialogue fertile en conclusions. Enfin, je me le souhaite.
Suggestion du jour: j'ai pensé changer le titre du blog pour "Sempiternelles élucubrations". Qu'en pensez-vous?
Citation du jour: "Il est pleinement heureux, il a la tranquille possession de lui-même, celui qui attend le lendemain sans inquiétude." Sénèque, Lettres à Lucilius.
Le graphique du jour: Toujours en lien avec ma révision de la chronologie universelle, ne trouvez-vous pas étrange qu'il y ait eu des périodes aussi chaudes dans le passé? Je ne nie pas la pollution humaine, bien au contraire. Toutefois, je reste de plus en plus perplexe devant le discours alarmiste des écologistes. Remarquez qu'à environ tous les 100 000 ans, la terre fait face à un réchauffement climatique de très grande ampleur. Néanmoins, je le répète, je ne nie pas la pollution humaine; par contre, je commence à croire que l'homme n'est pas la cause principale du réchauffement climatique et que celui-ci serait inéluctable même sans la présence de l'homme. Regardez le graphique et constatez!
mardi 17 août 2010
lundi 16 août 2010
Où (en) suis-je?
Où en suis-je? Devrais-je plutôt dire: où en sommes-nous? J'utilise délibérément la préposition "en" afin d'accentuer le propos existentiel de la question. Je ne veux pas savoir où je suis ni où nous sommes physiquement (bien que ces interrogations méritent aussi réflexion). Je cherche à savoir, moralement et intellectuellement, où j'en suis et où nous en sommes. Je devrais d'abord chercher à savoir où j'en suis. Qui sait: j'aurai peut-être l'occasion d'y voir un peu plus clair afin de mieux saisir où nous en sommes? D'ailleurs, ce "nous", qu'est-ce que j'entends par ce "nous"? Qui plus est: qu'est-ce que j'entends par ce "moi"?
Citation du jour: "La vie court, pendant qu'on la remet à plus tard." Sénèque, Lettres à Lucilius, Livre premier, Bouquin, Robert Laffont, p. 603.
Lien du jour: Je revisite la chronologie universelle. Toujours impressionnant de savoir le chemin parcouru par les continents depuis leur surrection.
http://www.youtube.com/watch?v=MJbn1DcSc-Y
Citation du jour: "La vie court, pendant qu'on la remet à plus tard." Sénèque, Lettres à Lucilius, Livre premier, Bouquin, Robert Laffont, p. 603.
Lien du jour: Je revisite la chronologie universelle. Toujours impressionnant de savoir le chemin parcouru par les continents depuis leur surrection.
http://www.youtube.com/watch?v=MJbn1DcSc-Y
Inscription à :
Articles (Atom)